fbpx

L'agence Shakebiz remporte le 1er prix des 16ème Palmes de la Com dans la catégorie Digital pour le jeu « Find Your Essence » et la campagne internationale « Are you a perfume lover ? » ... récit d'une success-story pleine de sens.

Donner une dimension numérique au parfum était un pari osé, qui a su séduire le jury des Palmes de la Com réuni cette année à Monaco. Cette consécration de notre travail par les  professionnels de la communication vient surtout couronner la réussite  globale du projet, accueilli avec bonheur par les internautes du monde  entier. Retour sur la naissance du projet, sa problématique et ses  enjeux.

Il était une fois ... #Find_YourEssence !

Leader français dans le secteur de la parfumerie et arômes et 7ème mondial, MANE souhaitait renforcer sa notoriété auprès des équipes créatives de la parfumerie fine et élargir son audience. L'agence Shakebiz a souhaité proposer une expérience unique, illustrant le pouvoir d’inspiration de MANE auprès d'un large public. Objectif : renforcer la complicité avec la cible “Fine fragrances” en adoptant une démarche artistique originale et contemporaine qui transmet les valeurs de la société MANE : Créativité, Innovation, Savoir-faire.

Solution mise en place

L’agence crée l’expérience interactive Find Your Essence accompagnée d’une campagne média internationale “Are you a perfume lover?”. Celle-ci convie tous les internautes et amoureux du parfum à inventer la fragrance qui leur ressemble. Un jeu concours donne la possibilité aux participants de l’expérience de soumettre leurs formules
à un jury de parfumeurs de MANE afin de gagner un parfum unique,
réalisé à partir de leurs créations mises au point en ligne.

Le jeu pour asseoir l'identité de marque

Shakebiz opte pour la stratégie du jeu comme vecteur d’engagement. Le jeu est un moyen efficace de renforcer la notoriété, de transmettre un message positif et d’encourager la prise de contact. Il est facile à appréhender par tous les publics, particulièrement dans un contexte international. Après avoir joué, les visiteurs de l’expérience digitale sont capables d’associer plus facilement une marque à ses valeurs.

Expertises impliqués sur le projet

Etudes & Analyse, Planning Stratégique, Digital Planning, Conception & Ergonomie, Création Web et application mobile, Création Motion, Création
print, Développement Technique, Display & Bannières, SEO - SEA,
Emailling, Relations presse, Community Management, Veille & Tendances ... Toutes les étapes de développement du projet ont été pilotées et réalisées en interne par Shakebiz.

A la rencontre du monde entier

Une campagne internationale a été déployée via tous  les supports publicitaires numériques disponibles pour rendre visible  l'opération à un public mondial. Le succès de l'opération en terme de participations confirme la qualité universelle de cette campagne, qui a su sensibiliser le plus grand nombre par  l'attirance naturelle pour l'univers des fragrances. Ludique et  sensorielle, l'expérience digitale a réussi pleinement à atteindre son  objectif : titiller la curiosité humaine pour l'emmener dans l'univers  de marque de MANE.

Des solutions digitales performantes comme appuis stratégiques d'aide à la vente...

Contexte : Un acteur reconnu des professionnels 

AluK est un spécialiste français réputé dans le domaine de la menuiserie aluminium. Son expertise de plus de 40 ans dans ce secteur en fait une référence. Il s’agit d’une marque d’envergure internationale qui s’adresse avant tout à un public B2B. Elle répond aux demandes de grands chantiers à travers le monde où l’exigence de qualité est toujours une priorité. Avec deux sites de production en France et un réseau professionnel de plus de 450 fabricants installateurs, la marque joue la carte de la compétence technique au service de la réussite.

Problématiques : Développer les ventes et la cohésion

Deux axes stratégiques ont été définis : renforcer l’identité de marque d’AluK sur le web d’une part, et d'autre part optimiser les relations commerciales en offrant aux clients professionnels d’AluK un accès aux catalogues produits, commandes et tarifs, disponibles sur tous les supports. Ceci afin de dynamiser les interactions entre le pôle management, les équipes commerciales sur le terrain et les clients B2B.

Solutions : Stratégie mobile et accessibilité

La réalisation d’un site web aluk.fr en responsive web design a permis de mettre le catalogue à la portée de tous les clients et d’asseoir la notoriété. Il a été imaginé pour établir une identité forte à la marque, un positionnement innovant proche des valeurs de l’entreprise. Le développement de ce site sur la base d’un CMS Drupal a été accompagné par la mise en place d’une charte visuelle complète incluant la création de pictogrammes. Cette iconographie spécifique dédiée aux caractéristiques des produits a été pensée par une approche du design graphique orientée vers la meilleure
ergonomie possible. L’intégration du site a été réalisée en HTML5. Al’usage, près de 20% du trafic réalisé sur le site au cours de la dernière année provient de supports mobiles, tablettes tactiles ou smartphones.

Shakebiz a également déployé un ensemble d’outils métier sur-mesure dédiés à la productivité, au partage de connaissances et au management 2.0. Le panel des solutions apportées intègre la réalisation d’un intranet, extranet, webservice CRM/Extranet, et la gestion électronique des documents (GED).

Pour la mobilité et faciliter les actions sur le terrain, l’agencea opté pour le développement d’une application desktop en Java compatible PC et MAC. Elle permet d’accéder hors connexion à tous les contenus du catalogue déjà téléchargés grâce à une base de données interne.

Responsive web design et shooting photos pour un graphisme tout en légèreté taillé pour la mobilité …

Contexte 

Parfex produit des fragrances pour la parfumerie fine, le soin du corps et de la maison. Cette maison de composition fondée à Grasse en 1985 distribue aujourd’hui ses parfums dans plus de 50 pays à travers le monde et fournit de grandes marques dans l’univers des cosmétiques. Parfex dispose de son propre laboratoire d’analyses pour son département R&D ainsi que d’un personnel hautement qualifié rompus aux pratiques les plus innovantes du marketing et de la parfumerie. Sa stratégie spécifique « Low Cost Business Class » est basée sur une optimisation totale de toutes les étapes de création et de production. C’est un acteur ultra compétent de son secteur qui offre la flexibilité et la qualité en réponse aux attentes de ses clients B2B.

Problématique

Fin 2013, Parfex souhaite modeler une image plus institutionnelle à sa marque à travers son site web. L’objectif est de rassurer les clients B2B sur les qualités spécifiques à Parfex : innovation, industrie, qualité. La communication cible également plusieurs niveaux connexes : les acteurs financiers, les candidats, les prestataires externes et partenaires, dans un contexte international. 

Solutions 

L’agence Shakebiz a imaginé, conceptualisé et développé une nouvelle version du site web parfex.com sur la base du CMS opensource Drupal. L’intégration de ce site corporate multilingue (Anglais/Français) a été réalisée en Responsive Web design pour être consultable sur tous les supports mobiles, smartphones et tablettes tactiles. Les illustrations (photos) utilisées sur le site ont été réalisées par l’agence afin d’être en parfaite adéquation avec la charte graphique spécialement développée pour le site. Depuis sa mise en ligne, le site reçoit un trafic organique conséquent dont 50% du volume est international, en provenance des pays où la marque est présente.

Améliorer les contacts commerciaux avec une application pour tablettes : la solution la plus adaptée dans un contexte B2B très spécialisé !

Contexte : Les laboratoires Genévrier sont spécialisés dans les solutions de soin pour la rhumatologie, la gynécologie et la dermatologie. Ils pilotent le 1er centre européen de culture cellulaire à visée thérapeutique. Les laboratoires Genévrier comptent plus de 300 collaborateurs en France. Les produits certifiés par 83 brevets industriels sont commercialisés dans plus de 40 pays à travers le monde.

La dernière étude de comScore l’affirme haut et fort : en situation de mobilité, les applications mobiles natives captent l’attention. Elles sont préférées à la consultation de pages web via le navigateur embarqué.

De juin 2013 à juin 2014, le temps passé sur les applications a augmenté de 52%, là où l’usage en mode desktop progresse d’à peine 1% sur une période globale où le temps passé en ligne augmente pourtant de 24% au total. Les utilisateurs du numérique aux USA sont donc connectés plus longtemps, principalement via leurs smartphones ! Et l’usage qui porte à allonger ce temps passé en ligne, ce sont bien les applications !

Sur les smartphones, cela crève l’écran : 88% de l’activité est consacré aux applications, contre 82% sur les tablettes. Il est vrai que la consultation de services via les navigateurs reste problématique malgré tous les efforts déployés en matière de responsive web design ou autres solutions adaptatives.

Des applications douées pour le m-commerce

Selon une autre étude réalisée par Shopgate, 30% du volume total du  commerce en ligne se fera sur mobile d’ici 2015. En France, les plus  gros sites e-commerce réalisent déjà plus de 10% de leurs chiffres d’affaires sur mobiles et tablettes. La question de choisir une stratégie portée  par une application mobile native se pose désormais en terme de  priorité. Les nombreux avantages de ses applications leur permettent de  prendre de vitesse les sites marchands accessibles via navigateur. Plus  que complémentaires, elles sont en passe de devenir le mode d’accès  favori aux offres commerciales.

Une fois que l’application est téléchargée, le taux de visite comme la récurrence des retours augmentent fortement. Directement inclue dans  l’univers personnel de l’utilisateur, l’application dispose de nombreux  atouts pour accroître la fidélisation. Elle est rapide et plus facile  d’accès, l’interface par icône ayant réussi à séduire là où les favoris  des navigateurs ont toujours échoué. Des avantages que les sites web  classiques ont bien du mal à imiter malgré l’utilisation du responsive web design.

Autre réalité concrète : 47% des clients m-commerce veulent un temps de chargement rapide, inférieur à 2 secondes. La lenteur constitue un réel frein à l’achat.  En responsive, la multiplicité des configurations prise en charges et  les dimensions même des images souvent mal optimisées freinent cette  rapidité. La navigation y est également peu adaptée aux usages mobiles,  et consiste d'ailleurs souvent à singer l'ergonomie des applications  elles-même, comme par exemple l'usage fréquent du "burger" pour les  menus.

Les applications permettent beaucoup plus d’interactions avec les  utilisateurs, comme l’envoi d’offres promo via les notifications Push,  par exemple. En accédant à l'appareil photo du smartphone, elles peuvent personnaliser un produit ou scanner un QR Code, choisir une couleur, identifier un objet aperçu  dans une vitrine. Dans le cadre d'une stratégie pour accompagner le showrooming elle peut identifier des clients via la géolocalisation à l'approche  d'une boutique physique. Le smartphone peut alors recevoir un SMS dès  qu'un utilisateur de l'application est à proximité d'un magasin. Les  apps offrent la persistance des connexions qui fluidifient énormément  l’accès aux contenus personnalisés et engagent à livrer des données  personnelles plus facilement. Elles sont disponibles hors-ligne,  toujours accessibles et peuvent stocker des informations localement.  L’appropriation de ces applis comme de véritables assistants de vie  numériques les rendent facilement indispensables au quotidien. Un aspect qui favorise bien entendu la fidélisation des consommateurs, ce qu’ont  bien compris les grands acteurs de la distribution.

Toutes ces avancées technologiques vont dans le même sens : jouer la  proximité avec le propriétaire du smartphone, lui permettre une  expérience utilisateur unique car tournée vers son propre univers. Reste que pour engager une véritable relation de confiance avec les  consommateurs, les commerçants doivent focaliser leur efforts sur deux points : rendre leur application visible et l’adapter continuellement aux attentes du public comme aux nouveautés techniques. La créativité et la réputation d’une marque semblent ainsi redevenir des valeurs sûres pour se positionner dans l’univers des applications.

L'agence Shakebiz vient de lancer l'expérience interactive baptisée «  Find Your Essence » pour la société MANE. Composée d'un site web et  d'une application pour tablettes dédiée à l’univers des fragrances, celle-ci nous invite à inventer le parfum qui nous ressemble.

Pour cela, le concept mis en place propose aux utilisateurs de composer leur propre parfum en combinant divers ingrédients. Une opération digitale pilotée de A à Z par l’agence pour le compte de MANE. Spécialement conçue pour une interaction tactile, l’application met en scène les éléments constitutifs des formules les plus évocatrices de la parfumerie : les ingrédients naturels comme l’essence même du parfum. 

De nombreuses combinaisons sont ainsi imaginées par les utilisateurs : ces créations sont visibles sur le site de l'expérience à travers la galerie créative consultable en ligne.

L’expérience « Find Your Essence » est accompagnée d’un dispositif de promotion complet (relations presse, réseaux sociaux, etc…), une communication principalement axée autour de la diversité des ingrédients qui composent une fragrance ainsi que l’organisation d’un jeu concours. Au terme de la fabrication de leur formule, les utilisateurs peuvent la proposer à un jury de parfumeurs pour tenter de gagner son adaptation en véritable parfum.

Le 25 novembre 2014, l’agence Shakebiz a reçu le 1er prix des 16ème Palmes de la Com dans la catégorie « digital » pour cette campagne « Find Your Essence »

A découvrir sur experiences.mane.com ainsi que sur Google Play pour les tablettes Android et l’App Store pour iPad !  

Du point de vente vers le web : comment tirer son épingle du jeu ?

L’angoisse s’empare de certains commerces, en proie à des mobinautes  connectés en quête de bonnes affaires. Ils dénichent un produit, le  testent en magasin, puis s’en vont l’acquérir sur le web au prix le plus bas. C’est exactement la pratique opposée au ROPO (Research Online  Purchase Offline), le fait de rechercher des informations en ligne puis  d’acheter dans une boutique. Avec l’omniprésence des smartphones dans  les poches, toutes les économies sont bonnes à prendre. Les  consommateurs avisés arrivent donc en boutique pour tester de visu le  produit, confirment leur choix, puis vont rechercher le moins cher sur  le web. C’est bien entendu cette étape qui peut faire perdre une vente  au marchand, en déportant l’acte d’achat final sur une autre enseigne  concurrente. Les générations hyper connectées sont particulièrement  habiles pour dénicher les meilleures affaires en profitant du service de proximité (conseils) d’un vendeur tout en finalisant sa commande par un autre canal. Pour faire simple, ils profitent des atouts du retail et  du web, le beurre, la crémière, et plombent ainsi les ventes. Alors, que faire ?

La meilleure solution pour éviter d’accumuler trop de pertes de ce  genre dans une boutique, c’est de mettre les vendeurs au même niveau que les consommateurs, en les équipant pour faire face. Les outils d’aide à la vente comme des tablettes connectées, une formation aux usages  numériques, la connaissance approfondie des caractéristiques du produit  et une surveillance des prix se révèlent indispensables. La plupart du  temps, les showroomers veulent avant tout voir le produit en vrai, le toucher ou l’essayer un instant, ce qu’ils ne peuvent faire sur le web.

Réinventer le magasin 

Pour lutter activement contre ce phénomène, on peut s’inspirer de la  stratégie mise en place par Sephora : donner toutes les cartes en main à ses clientes, avec des services centrés sur ses attentes. Wi-fi gratuit dans les magasins, produits à scanner, paiements sans contact mobiles,  et une application mobile avec l’historique des emplettes. Les clients  peuvent ainsi retrouver facilement le nom d’un produit déjà acheté. On peut imaginer un deal réciproque : accès Wi-fi gratuit contre un like  sur votre page Facebook ! Il faut désormais que les boutiques vivent  avec le showrooming et s’adaptent, pour créer de nouvelles opportunités  et engager la possibilité de fidéliser les clients sur place.

Sur le site web, la réciproque est vraie : on peut afficher en temps  réel la disponibilité d’un produit dans un magasin donné, afin de ne pas se déplacer pour rien. Dans ce cas de figure, on est dans un schéma  web-to-store : collecte d’infos sur le web, achat en boutique. A  l’opposé, les clients adeptes du web-in-store se déplacent dans votre  magasin pour trouver de la réassurance matérielle : ils veulent voir de  leurs propres yeux ce qu’ils ont repéré en ligne. Ils veulent  probablement se faire conforter dans leur choix, engager le dialogue  avec un conseiller. 

Identifier le client pour l’enchanter 

C’est le bon moment pour lui proposer une offre personnalisée si on  peut l’identifier. C’est à cela que servent les cartes de fidélité :  créer du lien. Les vendeurs doivent impérativement êtres à armes égales  avec vos clients, c’est à dire équipés de smartphones ou tablettes  tactiles. A partir de là, il est primordial de personnaliser les  conseils en se basant sur les données dont on dispose. Historique des  achats, préférences. La part de travail du vendeur consistera à  conseiller au mieux en apportant une expertise réelle doublée de  qualités humaines qui font la différence. L’écoute, l’humour, la  gentillesse, toutes ces petites attentions qu’un site web a bien du mal à faire passer. Cette identité physique concrète doit d’ailleurs être  valorisée sur le site e-commerce : une adresse, un magasin « en dur »  sont des atouts pour renforcer la réassurance et aider à la conversion. Au moment de finaliser les achats, vous pouvez songer à surprendre  agréablement vos clients en leur proposant un encaissement mobile : ils  retrouvent ainsi un peu de la rapidité dont ils sont friands sur le web. Enfin, pourquoi ne pas envoyer un petit SMS quelques heures après le  passage en caisse pour dire merci ? Ou un email personnalisé.

A la suite d’un achat, il est aussi bon de répondre aux questions ou  réclamations des clients. On a démontré qu’environ 55% des clients  attendent une réponse à leurs questions dans les 4 heures sur les  réseaux sociaux Facebook et Twitter. Votre marque est cohérente dans son esprit : sa présence doit être uniforme, et vous ne feriez pas attendre plusieurs heures une personne qui vous pose une question au téléphone.  Une bonne stratégie SMO doit donc être mise en place pour être réactif  dans ces espaces où beaucoup de votre réputation est en jeu. Il s’agit  d’être réactif, et souvent créatif. 

Dans tous les cas, et pour la plupart des types de commerce, le taux de transformation dans un magasin est tout de même 20 fois supérieur à  celui d’un site web : voilà qui rassure. Il y a pour ainsi dire de la  marge ! De plus, ils peuvent maintenant mettre en place des outils d’analyse de comportement des clients en magasin afin de s’armer de  données statistiques et de datas aussi pointues que les sites web. Ces outils comme TrenCube ou Nomi permettent d’optimiser les paniers moyens ou de planifier les horaires des vendeurs à l’aide des données  collectées via les smartphones des consommateurs, à l’image d’un site  web. Ils permettent aussi de visualiser le trafic des piétons devant le  magasin, pour identifier les clients attirés, estimer le taux d’entrée,  mesurez le temps passé. On peut même réaliser des A/B testings sur les  vitrines pour valider des stratégies de merchandising sur le terrain !

Enfin pour conclure, on ajoutera tout de même que le webrooming est  bien plus pratiqué que le showrooming, selon Merchant Warehouse.  Chercher sur le web, acheter en magasin. Avec des services étendus et de beaux sourires, les commerçants savent ce qu’il leur reste à faire pour conserver cette belle avance.

64% des internautes préfèrent voir ou manipuler le produit avant de l’acheter. Un chiffre assez spectaculaire qui illustre un des principaux freins à l’achat rencontrés par les boutiques en ligne...    

En effet des études montrent que les ventes sur internet sont dynamisées dès lors qu'il y a plus d'interactivité et d'informations visuelles sur le produit. Pourtant les fonctionnalités proposées par la plupart des CMS ecommerce ne permettent pas de zoomer profondément sur les photos produits et donc ne répondent pas aux attentes des utilisateurs qui souhaitent percevoir le produit dans ces moindres détails avant de l‘acheter. Une exigence indispensable, en particulier dans les domaines de la décoration et de la mode où les finitions, matières et design sont au coeur de la valorisation du produit.

En travaillant sur cette problématique, l'agence Shakebiz a mis en place sur des boutiques Magento et Prestashop une fonctionnalité «MEGAZOOM» offrant une immersion totale dans le produit. L'objectif est de proposer une expérience utilisateur enrichie : manipuler le produit jusqu’au moindre détail, parcourir toutes les déclinaisons produits et ajouter au panier dans un environnement "plein écran". Une navigation et une mise en scène globale de la fiche produit en html5 compatible tablette qui rassure, favorise la satisfaction client et donc l’achat. Si cette solution exige d'avoir des photos de bonne qualité, elle est une alternative plus rapide à mettre en œuvre que le 360° ou la vidéo. Un
outil efficace qui augmente le taux de conversion et permet de réduire un des principaux freins à l’achat en ligne.

Les consommateurs sont de plus en plus critiques face à une publicité en ligne classique. En Europe, moins de 10% leur accordent leur confiance ! Ils plébiscitent fortement les informations qu’ils reçoivent de leurs amis, familles ou collègues.

La faute souvent à une publicité en ligne que l’internaute juge intrusive car non sollicitée et inefficace, qui ne répond pas efficacement à ses besoins. Les études récentes montrent qu’en règle générale : 

  • 54% estiment que les bannières publicitaires seraient inefficaces et ne fonctionneraient pas 
  • 65% estiment que les bannières publicitaires sur le web sont envahissantes 
  • 58% estiment que les bannières publicitaires sur le web sont agaçantes
  • 49% estiment que la publicité est partout sur le web 

Peut mieux faire ! Les marques réalisent aujourd’hui qu’il faut communiquer autrement. Pour gagner la confiance de ses clients et en acquérir de nouveaux, une marque doit innover. Elle mise aujourd’hui sur le contenu de marque ou Brand Content. Pour un annonceur il répond à la défiance des consommateurs envers une publicité online classique. Pourquoi ? Parce que le message n’est pas intrusif. Il est suggéré au client, pas forcé. Toute la différence est là ! Devant un contenu calibré selon son profil et ses attentes, le consommateur est plus réceptif au message de la marque. Il vient donc de lui-même au produit.

Dans un contexte où le ROI des publicités en ligne classique est faible, les marques ont tout à gagner à communiquer sur un contenu qu’elles ont elles-mêmes créé. Elles doivent regagner de la légitimité et de l'intérêt auprès de leur audience en développant des objets de communication plus appropriables, plus conversationnels, plus “expérientiels” et engageants. Pour cela elle doivent dépasser le discours commercial en créant du contenu de marque qui ne s'adresse plus à l'individu en tant que consommateur mais à l'individu complet, en tant que citoyen, parent, amateur d’art etc... La connivence avec la cible est donc essentielle.

Le digital renouveau du brand content ?

Bien sûr, Le Brand content ou contenu de marque n’est  pas nouveau. Les marques ont toujours étendu leur territoire au delà de  la publicité en témoigne le Guide Michelin devenu un des plus anciens et des plus célèbres guides gastronomiques du monde et considéré comme un  des premiers exemple de Brand Content réussi. Car le Brand content ne se résume pas à du contenu éditorial mais revêt des formes et des modes  d’expression très variées : programme court sponsorisé, documentaire,  émission TV, fiction, film, web-séries, site éditorial, site de  services, réseau social de service de divertissement ou utilitaire,  événement, radio, programmation musicale…

S’il connait aujourd’hui un renouveau c’est grâce au Digital. Amplifié par les réseaux sociaux certaines créations suscitent un réel engouement des consommateurs. Et  si certaines marques se contentent d’opération spéciales ponctuelles,  d’autres leur ont donné un vrai côté stratégique en mariant durablement  le brand content et le social media.

Une des référence la plus marquante est Red Bull, qui agit comme un média sur les sports extrêmes.

Créer une relation avec le client

Là ou la publicité classique est lié à des contraintes de formes et  formats et des contraintes de fond, souvent lié à un argumentaire  vantant la promesse d’un bénéfice du produits, le Brand content se veut  rayonnant, plus profond, à condition de véhiculer l’univers de la marque et répondre à des critères spécifiques :

  • il doit être désintéressé, ludique et divertissant (il ne s’agit pas d’un message à transmettre mais une expérience à faire vivre)
  • il doit être pérenne (au moins deux ans de viabilité),
  • il doit être narratif (storytelling),
  • il doit être culturel (apprendre, informer, se divertir)
  • il doit être socialisant (j’ai envie de partager ce que je viens de voir/lire)

Avec la publicité, la marque dépendait des canaux préexistant, avec le Brand content et grâce au digital elle peut devenir sa propre éditrice de contenu et créer au besoin ces  propres médias et supports. L’enjeu étant d’intégrer la marque de  manière intelligente afin de ne pas ressembler à une Pub déguisée et  permettre l’établissement d’une relation authentique avec le  consommateur.

Pertinence du message et perception

Mais pour qu’il y est Brand Content il faut lui donner un sens,  scénariser, produire un contenu original et s'intéresser réellement au  bénéfice à apporter aux utilisateurs/fans/clients. Car l’internaute  n’est pas en attente des marques qu'elles traduisent leur derniers  soubresauts sur la toile et en particulier sur les réseaux sociaux. Il  ne s’agit pas seulement d'interagir avec les consommateurs et d’éditer  du contenu, il faut un dispositif narratif conçu autour d’une idée  créative forte en cohérence avec la stratégie de marque. Et pour que la  perception du message soit optimale, elle doit être accompagnée d’une  stratégie de diffusion et d’un media planning efficaces. Le soutien d’une communauté et l’engagement des leaders d’opinion favoriseront  également sa capacité à générer une résonance gratuite ou Buzz.

Créer de l'intérêt et de la cohérence reste donc une enjeu prioritaire,  afin de légitimer la relation établie avec la cible. Et si l’on évoque  souvent le Brand Content en B2C, le B2B n’est pas en reste. En effet, déjà moins présent sur les médias  traditionnels, le Brand Content leur permet de développer la notoriété  de l’entreprise, et offrir à leurs clients des expériences engageantes.  Avec une exigence accrue, que le fond soit à la hauteur de la forme.

Publicité & Brand Content

Derrière cette promesse d’un eldorado du Brand Content on s’aperçoit que la complémentarité avec la publicité est essentielle. La pub reste un  exercice de synthèse on l’on cherche l’impact instantané alors que le  Brand Content cherche à résoudre la fragmentation des audiences Web. Il  vient en continuité de la Pub pour raconter une histoire sur le long  terme avec pour objectif augmenter la notoriété de la marque.

Si la marque peut parler en direct avec ces prospects et clients, faire  émerger ces contenus de manière spontanée devant une concurrence de plus en plus forte n’est pas une chose simple. D’ou le recours aux nouvelles formes de promotions de publications avec les dangers de retomber dans  les travers de la publicité classique. La promotion de publication  devenant alors un espace média à par entière sur tous les réseaux  sociaux. D’un autre côté les éditeurs de presse s’organisent pour  proposer des espaces réservés aux contenus de marques, une manière de  compenser la baisse sur les prix des bannières publicitaires.

La complémentarité et l’hybridation existe donc et la technologie viendra encore bouleverser cet écosystème.