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Snapchat est le premier réseau social à avoir utilisé la réalité augmentée et inventé les stories. Connu pour son chat et ses filtres humoristiques, il devient un sérieux partenaire business pour les marques. L’application ne cesse d’innover et se tourne de plus en plus vers le social commerce. Entre son approche e-commerce unique, son expertise en matière de réalité augmentée et la diversification de ses offres, découvrez comment Snapchat s’impose dans les stratégies des marques.


Du partenariat Shopify au Snap Store

Et si on faisait notre shopping sur Snapchat ? C’est en effet l’ambition du célèbre réseau social fantôme.

Appuyé par son partenariat avec Shopify et plus anciennement Amazon, Snapchat redouble d’idées et de technologies de plus en plus tournées vers l’achat en ligne. Parmi les nouveautés, Snapchat entend développer son outil Scan, qui analyse le contenu du flux de la caméra de l’utilisateur pour faire apparaître des informations pertinentes.

En y ajoutant la fonctionnalité « Screenshop », le réseau social permet à ses utilisateurs de recevoir des recommandations en matière de mode et plus particulièrement de vêtements à acheter sur la base de la photo prise. La démarche est assez simple : il suffit pour l’utilisateur qui, par exemple, a repéré une paire de baskets sur un passant dans la rue, de pointer la caméra de son téléphone sur la paire et la filmer. Les images seront alors analysées par un algorithme permettant de dissocier un objet du reste de la vidéo et ainsi d’effectuer une reconnaissance visuelle. De là, Snapchat proposera à l’utilisateur une série de produits similaires issus de marques partenaires. En cliquant sur l’un des produits, il sera redirigé vers le site du e-commerçant pour finaliser son achat.
Connaissez-vous Snap Store ? Snap Store est la boutique e-commerce de Snapchat. Sur cette boutique vous retrouverez tous les produits dérivés de la marque comprenant des mugs, des tee-shirts, des coques de téléphone… le tout à l’effigie de votre Bitmoji (illustration vous représentant sur l’application).

Sont aussi disponibles à l’achat des goodies fantôme ou hot-dog ainsi que les célèbres lunettes « spectacles » qui vous permettent de prendre des photos ou vidéos.


Bien entendu, Snapchat ne compte pas faire de sa boutique une source de revenus à part entière. En revanche, cette boutique semble être un test grandeur nature pour introduire peu à peu des boutiques e-commerce sur son application allant de la découverte du produit et des collections jusqu’à l’achat. De cette manière, le réseau social prouve que son application peut être un sérieux levier e-commerce afin d’attirer les entreprises du secteur retail qui désireraient vendre leurs produits aux utilisateurs.

Pour aller plus loin, Snapchat se penche sur un concept encore peu connu sur le web : l’achat groupé. Et oui, rapprocher les gens à distance autour du shopping c’est possible. Très populaire en Asie, le procédé consiste à réunir un groupe d’ami(e)s online afin de naviguer, ensemble, sur un site web et d’échanger sur les produits sélectionnés par les uns et les autres. À la manière de Sephora shopping Party, l’application entend proposer le shopping en ligne en alternative des virées entre amis grâce à un outil de co-shopping au sein de son application.

La nouvelle utilisation du réseau social, aux 16,6 millions d’utilisateurs actifs quotidiens rien qu’en France dont la majorité (27,2%) ont plus de 35 ans, est une réelle aubaine pour les marques à la recherche de nouveaux partenaires e-commerce.


La réalité augmentée : un axe stratégique dans le secteur du e-commerce


L’utilisation de la réalité augmentée s’est démocratisée notamment grâce à l’adoption de cette technologie par les réseaux sociaux comme Snapchat. Cet usage a longtemps été cantonné comme simple outil de loisirs (ex: filtre chien qui ajoutait des oreilles et une langue sur notre visage en mode selfie). Pour autant, Snapchat qui était précurseur dans le domaine de la AR se tourne de plus en plus vers une dimension e-commerce de son utilisation. Avec son expertise, le réseau social souhaite contourner certains freins à l’achat en ligne : l’essayage de produit. En réponse à ce frein, Snapchat à travaillé sur Try-on. Une fonctionnalité d’achat innovante utilisant la réalité augmentée, qui permet aux utilisateurs de vivre sensiblement la même expérience d’achat que dans un magasin physique en remplaçant la cabine d’essayage par un filtre. Cette fonctionnalité a d’ailleurs été complétée par l’ajout d’une commande vocale « Voice Scan » permettant à l’utilisateur d’énoncer clairement son envie d’essayer tel ou tel look.

Dior est l’une des premières marques à avoir utilisé Try-on sur Snapchat. Avec la modélisation de certaines de leurs chaussures en 3D, Dior en collaboration avec Snapchat, a créé un filtre permettant de projeter la paire de chaussure sur les pieds des utilisateurs. Pour ce faire, rien de plus simple. Il suffit pour l’internaute de choisir le filtre Dior parmi les Lenses proposés. Ensuite l’utilisateur utilise la caméra arrière de son smartphone pour visualiser la paire de chaussures choisie à ses pieds. Résultat : pour un euro investi en publicité, six euros étaient générés en vente de baskets sur leur site grâce à ces chaussures.

Devant le succès de cette opération, d’autres marques telles que Gucci, Prada, Off-White, Pandora, Puma, Louis Vuitton, Lacoste se sont mises à modéliser en 3D leurs produits afin de les transformer en filtre sur Snapchat.


Afin de faciliter la création de filtre, le réseau social a créé Lens Studio, une plateforme de développement AR. Véritable boîte à outils, elle est ouverte à tous les utilisateurs mais se limite à la création de filtres simplifiés. Pour aller un peu plus loin, Snapchat a aussi lancé Snap’s Creator Marketplace, une plateforme qui met en relation créateurs de Lenses (Filtres) et marques. Sur cette plateforme, les profils des créateurs sont présentés en fonction de leur domaine d’expertise (Visage, Environnement, shopping…). Le portfolio de chaque créateur est disponible et permet de tester les filtres réalisés.


Diversification des offres publicitaires avec Snapchat Ads


C’est dans une démarche de séduction de l’annonceur que Snapchat à récemment diversifié ses offres publicitaires. La création de publicité accessible depuis Snapchat Ads propose 6 formats publicitaires différents dont un, Product Catalog Ads, qui est particulièrement porté sur le e-commerce.

Faisant concurrence au géant Facebook, Snapchat offre désormais la possibilité aux entreprises de créer des catalogues produits directement depuis Snapchat Business. Le réseau social a pensé à tout et propose aux entreprises trois façons d’ajouter des produits : manuellement via un fichier CSV, automatiquement via une feed URL ou en connectant un site e-commerce via un pixel.

La création de catalogues permet aux marques d’intégrer des fiches produits directement à l’intérieur des publicités. Avec cette intégration, les entreprises disposent de deux nouveaux types de publicité. La première, Collection Ad, diffuse non pas une fiche produit mais plusieurs produits à la fois. Dans cette publicité, la marque est invitée à constituer des collections en sélectionnant plusieurs produits du catalogue. Ces produits apparaîtront en bas de l’écran en « call to action ». En cliquant sur l’un d’eux, l’utilisateur est redirigé vers la fiche descriptive du produit en question sur le site marchand de l’annonceur. De la même manière Single Image Ad, Vidéo ad et Story Ad, disposent aussi de l’option « faire apparaître la fiche produit » car elles peuvent être connectées avec le catalogue.

Tous ces types de publicités sont statiques mais deux d’entre elles (Single Image Ad, Vidéo ad) possèdent une nouvelle fonctionnalité : Dynamic Ad. C’est une petite révolution chez Snapchat. Pour les marques, c’est la façon la plus simple de personnaliser une annonce pour chaque utilisateur. En connexion avec le catalogue produit et le site internet de l’annonceur, Snapchat réajuste les publicités afin qu’elles proposent les produits les plus adaptés à l’utilisateur en fonction de son activité. Retargeter et prospecter n’a jamais été aussi rapide.

Les marques ont à leur disposition un panel de fonctionnalités faites sur-mesure pour augmenter le retour sur investissement de leurs publicités. Mais le réseau social au petit fantôme ne s’arrête pas là ! Pour booster la créativité des marques au sujet de leurs annonces, Snapchat propose de les inspirer en s’appuyant sur des « Success Stories ». Ce sont tout simplement des études de cas de campagnes issues de différentes marques ayant un très bon retour. Un petit plus qui permet aux entreprises de se projeter et de faire parler leur créativité. Snapchat compte bien faire valoir son application et son savoir-faire à des fins commerciales pour mettre en avant le e-commerce.

Non, TikTok ce n’est pas que de la danse. Avec plus de 1,2 milliard d’utilisateurs actifs par mois, le réseau social chinois multiplie ses actions afin de monétiser au mieux son audience. Entre fonctionnalités shopping, diffusion de publicités et collaborations avancées, TikTok devient un « must-have » à toutes stratégies de marque.

L’accélération vers le e-commerce

En seulement quelques années, TikTok a transformé la façon dont les internautes découvrent des produits et de nouvelles marques. Il s’agit d’un changement important des tendances shopping à l’échelle mondiale. Le très populaire hashtag #TikTokMadeMeBuyIt, avec plus de 72,4 milliards de vues au compteur, témoigne du pouvoir de recommandation de la communauté TikTok qui partage ses nouvelles trouvailles. 

C’est dans cette dynamique que l’application avait annoncé lors de l’événement TikTok World en 2021, le lancement de TikTok Shop. Et bien, cette fonctionnalité est désormais disponible aux États-Unis ! Le réseau social offre maintenant aux marques et aux créateurs la possibilité d'intégrer leurs produits et leur catalogue sur la plateforme, comme Instagram ou encore Facebook. Les créateurs peuvent également ajouter des liens d'achat directement dans leurs vidéos et Lives TikTok. 

Mais ce n'est pas tout ! Les vendeurs auront accès à des outils intégrés dans l'application pour promouvoir leur contenu commercial… Un avantage considérable. Pour appuyer cette annonce, l’entreprise a élargi son partenariat avec Shopify et à d’autres services e-commerce comme WooCommerce, Magento… Côté technique, TikTok a tout prévu. Les marques travaillant avec des services e-commerce en partenariat avec TikTok ont la possibilité de synchroniser leurs produits. La planification de flux de données permet de connecter un catalogue que le système utilisera pour récupérer automatiquement les informations produit et mettre à jour régulièrement ce catalogue. Désormais disponible dans 6 pays d’Asie (Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Philippines et Singapour) ainsi qu’au Royaume Uni et aux États-Unis, ces boutiques offrent un avantage considérable aux vendeurs : l’accès à des outils intégrés dans l'application pour promouvoir leur contenu commercial.

Quelles sont ces nouvelles fonctionnalités ?

  • Identifier des produits directement dans les vidéos et les lives shopping pour gagner en visibilité et apparaître dans le fil "Pour Toi".
  • Explorer les articles, consulter les avis, et acheter directement à partir du profil d'une marque ou d'un créateur grâce aux catalogues produits. 
  • Un espace Boutique où les utilisateurs peuvent découvrir des produits, acheter ou encore obtenir des recommandations est mis en place.
  • Les vendeurs et les créateurs ont la possibilité de participer à des programmes d'affiliation, permettant aux vendeurs de promouvoir leurs produits grâce aux créateurs, qui recevront une commission pour chaque vente générée.

Une solution logistique est mise en place pour permettre aux vendeurs de stocker et d'expédier leurs produits directement depuis TikTok.

E-commerce, services et assistance 

En complément des dernières fonctionnalités de l'application, TikTok introduit également son TikTok Shop App & Service Store. Centralisant tous les services, qu'ils soient liés au e-commerce ou à l'assistance, les vendeurs peuvent l’intégrer à TikTok Shop. Les commerçants auront également la possibilité d'intégrer TikTok à leurs plateformes de commerce en ligne, telles que Shopify et d'autres, pour renforcer leur présence sur le réseau social.

TikTok établit aussi des partenariats avec diverses plateformes pour la gestion des activités omnicanales, notamment Channel Advisor, Feedonomics et bien d’autres… En outre, TikTok Shop pourra être connecté à des services client tels que Zendesk, Gorgias, ou 1440, ainsi qu'à des services d'impression à la demande comme Printful, Printify, ou NovaTomato. Il sera aussi possible d’être connecté avec Yotpo pour les avis, ainsi qu'avec WeeBee, Flowspace, et Easyship pour les besoins d'expédition. 

Bien que TikTok n'ait pas encore partagé de détails concernant l'expansion de ce programme au-delà des États-Unis, il est envisageable que le TikTok Shop fasse prochainement son apparition en France. Alors, stay tuned !

Un des enjeux principaux du social commerce est l’essayage. Acheter un produit sans l’essayer paraît difficile. Pour pallier ce problème, TikTok tout comme d’autres réseaux sociaux ont misé sur la réalité augmentée. C’est ainsi que TikTok a crée TikTok Effect House. Semblable à Lens Studio, la plateforme de développement AR de Snapchat, TikTok Effect House est une boîte à outils de développement AR pour créer des effets AR sur TikTok. Les utilisateurs ont ainsi la possibilité de tester une large variété d’expériences aussi bien pour le plaisir avec les effets humoristiques, que pour le commerce avec l’effet Try-on (projection d’un objet en 3D sur soi ou dans son environnement).

Un véritable canal publicitaire

La diffusion de publicité est devenue la principale source du chiffre d'affaires du réseau social. C’est pourquoi TikTok met à disposition des annonceurs « TikTok ads manager », une plateforme de création de publicité. Nous pouvons y retrouver tous les formats d’annonces disponibles ainsi qu’une série de données quantitatives ressemblant à Google Analytics.

Depuis TikTok manager, les marques ont désormais accès à plusieurs fonctionnalités e-commerce :

  •  « Collection Ads » permet d’inclure des fiches produits personnalisées et consultables dans les publicités In-Feed. 
  • « Dynamic Showcase Ads » des annonces vidéo personnalisées, créées en temps réel et de façon automatique au moyen d'informations produits et en fonction des intérêts des utilisateurs et de leur activité.
  • « Dynamic Scene », un nouvel outil intégré à l’éditeur vidéo qui permet de créer automatiquement des publicités à partir de contenus existants. Basé sur l’apprentissage automatique, l’outil décompose la vidéo et propose différentes versions en fonction des audiences. Les publicités sont intégrées par la suite dans un test A/B qui a pour but de déterminer quel est le meilleur format.
  • Vidéo shopping ads permet d'activer les achats dans une annonce vidéo In-Feed TikTok. En effet, lorsque les utilisateurs consultent cette annonce, ils ont la possibilité de parcourir les produits disponibles sur la boutique en appuyant sur la fiche du produit, puis de passer à l’achat.
  • Spark Ads une nouvelle offre publicitaire. Celle-ci offre aux marques la possibilité de sponsoriser du contenu déjà tendance. De cette manière les entreprises peuvent identifier des vidéos organiques existantes et contacter les créateurs afin de proposer par la suite une affiliation. L’abondance de contenus et l’afflux d’utilisateurs sur ce réseau social font de cette nouvelle offre un véritable atout pour les marques.
  • Playable Ads : Ce sont des vidéos interactives qui permettent de présenter un aperçu d’une application pour laquelle une entreprise souhaite faire une campagne. Le concept : Inviter les utilisateurs à interagir avec l’annonce pour lui procurer l’envie de télécharger l’application mise en avant. Comme son nom l’indique, l’utilisation de Playable Ads est essentiellement pour faire des annonces « jouables » et donc promouvoir une application de jeux.
  • « Reach & Frequency » est un nouveau service d’achat d’espaces publicitaires en libre-service qui a pour but de faciliter au maximum la création de publicités. L’outil propose une planification transparente et prévisible pour les emplacements in-feed. Cela permet aux marques de planifier à l’avance leurs campagnes et d’en assurer une meilleure diffusion.

TikTok innove pour créer un environnement où les entreprises peuvent exprimer leur créativité en toute confiance. Et pour les aider, l’application a aussi mis au point « TikTok Creative Center ». Cette plateforme offre aux marques la possibilité de trouver l’inspiration, de consulter les campagnes qui ont le mieux marché avec des cas étudiés (case study) et de découvrir les dernières tendances et trends du moment.

Collaborations et influence : TikTok joue le rôle d’entremetteur

Lors de l'événement TikTok World, le réseau social avait annoncé la réédition de «TikTok Creator Marketplace», une plateforme dédiée aux collaborations entre marques et TikTokeurs. Celle-ci permet aux entreprises qui souhaitent réaliser des campagnes promotionnelles de trouver des influenceurs qualifiés. La plateforme a pour vocation de faciliter la mise en relation entre marques et influenceurs avec un système de filtrage intégré portant sur le nombre moyen de vues, la localisation de l’influenceur, le type  de post créé etc.

Pour compléter son rôle d’entremetteur, TikTok a développé la fonctionnalité « Open Application Campaigns ». Point de rencontre entre entreprises et influenceurs, cette fonctionnalité permet aux entreprises de transmettre leurs briefs de campagnes et aux influenceurs de postuler aux offres en proposant leurs services.

TikTok met un coup d’accélérateur vers le social commerce en se plaçant comme un incontournable de toutes stratégies de communication tout en talonnant les avancées et annonces de Facebook et Instagram.

Avec plus de 20 millions d’utilisateurs en France cette année, Pinterest a d’ores et déjà prouvé son impact sur le trafic des sites internet marchands, mais la célèbre application d’inspiration ne s’arrête pas là. La mise au point de fonctionnalités shopping, le développement de son intelligence artificielle et la multiplicité de ses annonces lui permettent de s’inscrire comme un incontournable auprès des stratégies sociales commerce de marque.

En quête du social commerce

Après l’annonce de son partenariat avec Shopify, le réseau social Pinterest aux 470 millions d’utilisateurs dans le monde, accélère sa conversion au social commerce en ajoutant de nombreuses fonctionnalités concernant la vente en ligne. 

Combinant les avantages de la découverte organique et l’efficacité de la publicité payante, ces solutions sont basées sur ce qui fait la réussite du shopping en magasin : l’inspiration et le plaisir de découvrir. 

Une des fonctionnalités principales consiste, pour les comptes professionnels, à transformer l'ensemble d’un catalogue produit d’une marque en Épingles Produit consultables. Il est possible de le faire manuellement comme de l’importer grâce à la connexion d’un flux de données. Sur ces Épingles produits, l’utilisateur peut retrouver toutes les informations utiles comme son prix, les délais de livraison, la disponibilité… Cela permet aux marques d’avoir une vraie vitrine au sein du réseau social en apparaissant aussi bien dans les recherches que dans les suggestions de contenu d’un utilisateur ainsi que sur le profil de l’entreprise dans la section shopping. Pour les consommateurs, c’est l’opportunité d’accéder « naturellement » à une immense quantité de produits incorporés dans ses inspirations quotidienne ainsi que de voir en un clin d’œil les avis relatifs à ces produits. 

Pinterest lance également la fonction Multi-feed pour Catalogues. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les entreprises peuvent facilement mettre en ligne leurs produits dans plusieurs “feeds” (flux) de produits rattachés au même compte professionnel Pinterest. Les marchands peuvent maintenant ajouter jusqu'à 20 feeds de produits à leur compte. Chaque feed pourra indiquer des données locales propres tels que la devise, la langue ou la disponibilité des produits. Multi-feed pour Catalogues donne aux retailers l’opportunité d’atteindre plus facilement des consommateurs dans le monde entier. Ils ont la possibilité de télécharger un feed de produits spécifiques pour chaque marché où ils vendent leurs produits, mais aussi des feeds qui leur permettent de mettre en œuvre leurs différentes stratégies publicitaires comme la prospection ou le retargeting.

Selon les chiffres, les utilisateurs sont 7 fois plus susceptibles d’acheter les produits qu’ils enregistrent (données internes Pinterest, mai 2021). C’est pour cette raison que l’entreprise a développé Shopping List. Une liste où seront automatiquement regroupées les Épingles Produits enregistrées par les utilisateurs, de sorte que ces derniers pourront facilement retrouver ces articles lorsqu'ils voudront les acheter.

Bien que Pinterest ne soit pas impliqué dans l’achat, la vente ou la livraison de biens, l’entreprise se soucie énormément de l’expérience vécue par l’utilisateur lorsqu’il achète un produit trouvé sur la plateforme. C’est pourquoi, un nouveau programme a vu le jour.

Celui-ci, intitulé « programme des commerçants vérifiés », permet au commerçant d’afficher le badge « vérifié » sur son profil comme sur Instagram. L’objectif est de rassurer l’utilisateur à travers ce badge car il est un gage de qualité et surtout de confiance. Les commerçants qui le possèdent sont soumis à un contrôle strict de la part de la plateforme. Il accorde aussi au commerçant le fait de bénéficier d’une meilleure distribution de ses épingles produits sur les espaces shopping et d’identifier leurs produits sur leurs publications ainsi que de créer des épingles enrichies.

À ces fonctionnalités s’ajoute la refonte de l’onglet de recherche. Shopping Spotlights est le révélateur de l’éditorialisation du contenu sur la plateforme. Cette nouveauté est une sélection de recommandations et de tendances identifiées par des experts, des personnalités influentes du monde de la mode, de la décoration ou des médias. Ainsi, comme dans les magazines, les produits sont regroupés et intégrés à des articles. 

Pinterest n’en n’a pas encore fini et ne cesse de se surpasser…

La prouesse technologique au service des utilisateurs

Pinterest a mis au point une Intelligence Artificielle qui permet à l’utilisateur de faire des recherches visuelles. À partir d’une photo publiée sur la plateforme, l’IA peut identifier et rechercher des objets, personnes, lieux similaires à cette photo. Cette prouesse technologie est surtout utilisée par l’application pour proposer des produits similaires à celui présent sur la photo. Le consommateur a alors accès à une grande quantité de fiches produits. De cette manière, l’utilisateur est « invité » à consommer, car en regardant simplement une photo qui l’inspire, il se verra proposer des produits en lien avec ce qu'il aime. Pour compléter cette fonctionnalité, Pinterest ajoute « produits à acheter ». Cette fonctionnalité offre la possibilité à l’utilisateur de filtrer les produits similaires qui lui seront proposés en fonction des vendeurs qui ont le même type de produits tagués sur leurs profils. En appuyant sur « Réinitialiser » l’utilisateur verra apparaître tous les produits similaires de toutes les marques.

La recherche visuelle ne s’arrête pas là. Dans la partie recherche, l’utilisateur peut prendre une photo. Pinterest démontre alors la puissance de son IA car, en fonction de la photo prise, l’outil va repérer un objet et d’abord proposer des produits similaires dans la partie « shopping » puis, dans la partie « explorer », l’outil propose de retrouver l’objet exact.

Suite au développement de son intelligence artificielle, le réseau social a identifié un frein majeur à l’achat en ligne : l’essayage. Pour répondre à cette problématique, Pinterest lance la fonctionnalité Try-on. Les épingles Try-on utilisent la réalité augmentée pour permettre aux utilisateurs d’essayer les produits vus sur les épingles. Pour l’instant uniquement disponible au Royaume-Uni et aux États-Unis, Try-on prouve les compétences de Pinterest en matière de réalité augmentée. 

Tous ces outils viennent étoffer le panel de fonctionnalités commerce que propose Pinterest et l’impose ainsi comme une application puissante et essentielle pour les marques souhaitant faire du commerce sur les réseaux sociaux.

La dimension publicitaire fournie par Pinterest

Depuis quelques années Pinterest laisse les entreprises promouvoir leurs produits ou services auprès d’utilisateurs qui se rendent sur la plateforme à la recherche d'inspiration, de bricolage et d'une communauté de personnes créatives comme eux. En moyenne, les utilisateurs de Pinterest dépensent 30 % de plus par mois que les utilisateurs des autres plateformes et le montant de leur panier est 30 % plus important. En devenant annonceur, les entreprises ont la possibilité de créer des Épingles, de les classifier en groupes d’annonces qui ciblent des objectifs professionnels ainsi que de lancer des campagnes. L’application fournit un panel de formats publicitaires dont deux nouveaux concernant le social commerce. 

Il y a tout d’abord les annonces shopping. Celles-ci présentent une image à la fois et permettent aux utilisateurs d'acheter les produits qu'ils trouvent sur Pinterest. Les annonces Shopping ont les mêmes caractéristiques que les annonces classiques mais contiennent des tags produits et comprennent des détails utiles comme les délais de livraison, les avis et les promotions. En cliquant dessus, l’utilisateur accède à la fiche produit de l’objet identifié. 

Il y a ensuite les annonces de collections. Si les utilisateurs Pinterest aiment un des produits proposés par une marque, ils pourraient en aimer d'autres. Les annonces Collections permettent de présenter des produits associés, comme en magasin, en affichant un premier visuel ou une vidéo principale suivie de quatre images secondaires plus petites. Ce format présente donc plusieurs produits à la fois.

Pour aller plus loin, Pinterest a mis au point un partenariat avec SHOPIFY qui offre la possibilité de synchroniser son site e-commerce avec son compte Pinterest. Avec cette nouveauté le réseau social propose un recyblage dynamique. Les marques ont la possibilité de diffuser du contenu sur Pinterest en fonction des recherches des internautes sur leurs sites web ou du contenu de leur panier. De cette manière, les marques peuvent atteindre des personnes qui sont déjà potentiellement intéressées par les produits ou services d’une entreprise. 

Vous l’aurez donc compris, Pinterest souhaite se démarquer des autres réseaux sociaux en proposant un panel de fonctionnalités commerce alliant technologie et maîtrise. L’application multiplie les possibilités d’achat des consommateurs en fonction de leurs recherches et de leurs goûts pour trouver exactement ce qu’il leur faut tout en essayant les produits. L’application devient alors un canal de vente à part entière.

Incontournable tendance en 2021, le social commerce ou « social Selling » annonce l’arrivée de véritables places de marché sur les réseaux sociaux. Une réalité déjà présente aux Etats-Unis avec Facebook Shops et en Chine avec WEchat qui arrive à grands pas en France. Pour les marques, c’est la possibilité de convertir leur communauté patiemment acquise en acheteurs, immédiatement sur les plateformes sociales ; et pour les agences, c’est la possibilité d’améliorer considérablement le ROI des stratégies de contenus et campagnes pour leur clients e-commerçants. 

Pourquoi le social commerce ?

Le nouveau consommateur, hyper-connecté, impatient et exigeant, attend une consommation facilitée avec des parcours d’achat fluides et rapides. Friand d’interaction avec les marques, il souhaite un espace où les échanges se font de façon plus naturelle et veut profiter d’une expérience d’achat plus interactive et émotionnelle. 

Les plateformes sociales répondent à ces usages et tendances de fond du E-commerce, d’une part, en rendant possible l’achat des produits sans avoir à sortir des applications et, d’autre part, en sublimant l’expérience shopping grâce aux différents formats interactifs qu’elles proposent.

En effet, depuis peu sur Instagram, « Checkout » la fonctionnalité de paiement directement depuis l’application, est disponible pour les comptes business et créateurs éligibles aux États-Unis. Fini la redirection du consommateur vers la page du site marchand. Ce nouveau dispositif permet de comprimer le tunnel d’achat en le fluidifiant. L’internaute connecté vit sensiblement la même expérience que sur Amazon. Plus besoin d’entrer ses informations de livraison ou de facturation à chaque fois. Pour peu qu’il utilise Facebook Pay, bien que d’autres solutions de paiement soient disponibles, il n’aura plus besoin de rentrer ses informations bancaires lors du paiement.

La combinaison avec les fonctionnalités de social shopping élaborées ces toutes dernières années en font un redoutable espace de vente. Car à l’inverse d’un site e-commerce catégorisé comme « statique », les réseaux sociaux permettent de multiplier les interactions via les commentaires, les messageries instantanées et les lives.

Le processus d’achat se transforme en commerce conversationnel, car converser avec une marque sur les réseaux sociaux devient une habitude. La forte proximité entre l’audience et la marque rend l’expérience d’achat plus sociale et donc plus humaine.

Les plateformes sociales se dotent également d’outils plus traditionnels, afin d’offrir un espace « Brand Safe » aux marques. L’apparition d’un onglet SHOP, ou boutique, présent aux cotés des onglets principaux, accompagné d’un moteur de recherche avec filtre à facettes marque cette transformation. L’évolution tous azimuts des fonctionnalités shopping à tous les formats de publication renforce cette tendance. 

Pour le marchand, il est possible de créer des catalogues, des collections, d’élaborer des pages de produits, simples ou configurables, d’ajouter des tags produits sur tout types de publications, de constituer des guides produits et de faire du Live shopping. 

Pour le consommateur, alors que le produit venait à lui sur son fil d’actualité, l’onglet SHOP lui propose un moteur de recherche puissant, avec la possibilité de filtrer par catégories, soldes, stocks… Comme sur un magazine, des articles lui seront suggérés via des sélections et des inspirations à thème. Le consommateur a un réel coup de cœur pour un produit ? Il pourra l’ajouter à sa liste d’envies ou « wishlist » et finaliser son achat plus tard.

Sublimer l’expérience e-commerce

De Facebook à Instagram en passant par Snapchat et Pinterest, de plus en plus de réseaux sociaux proposent des parcours d’achat singuliers et innovants. Leur objectif : se démarquer et offrir un service unique en sublimant l’expérience shopping.

Comment ? En s’attaquant aux points faibles du E-commerce : la possibilité d’essayer le produit avec la réalité augmentée, ou VR, et en humanisant la relation avec le live shopping.

La plupart du temps, les outils de réalité augmentée s’appuient sur un système de filtres 3D (semblables à ceux utilisés en stories). On projette l’objet en 3D sur soi (ex : rouge à lèvre) grâce à la camera de son smartphone, ou on positionne un produit (ex : un canapé) dans son environnement. Sur Instagram, la fonctionnalité « Try On » annonce l’avènement de la cabine d’essayage virtuelle, car pour le consommateur, l'essayer c’est l’adopter. Cette fonctionnalité, pilier par exemple des sites web de vente de lunettes, se développe car elle favorise l’usage et rassure le consommateur. Encore limitée par le volume ou la complexité de certains produits, la réalité augmentée fait l’objet d’une attention particulière par les Startups du fait de son potentiel dans le domaine du E-commerce et surtout, elle bénéficie de la réceptivité des digital natives qui seront les consommateurs de demain.

L’autre innovation majeure dans le monde du social commerce est le Live shopping. Profitant de la technologie du Live Streaming avec messagerie intégrée, il permet à un personnal shopper, une vendeuse ou un influenceur de présenter en direct les produits d’une marque. Cela attire une audience qualifiée en un temps record. Afin de faciliter l’achat de produits en temps réel, Facebook permettra bientôt aux marques et aux créateurs d’identifier les produits en les affichant en bas de la vidéo afin que les consommateurs puissent facilement cliquer dessus avant de passer à l’acte d’achat. Facebook teste ce système avec une sélection d’entreprises et le déploiera plus largement dans les mois à venir. Déjà incontournable en Chine, le live shopping représente plus de 600 000 produits vendus par jour.

Achat impulsif ou compulsif

Selon une étude réalisée par YouGov en 2020, 31% des Français ont déjà acheté un produit via un réseau social, ce chiffre grimpe à 38% pour les 18-24 ans et 39% des acheteurs disent qu’ils succombent souvent aux achats compulsifs sur les réseaux sociaux.

Or l’achat impulsif est le Graal du Retour sur investissement (ROI) en E-commerce. Plus l’achat est rapide, plus il est rentable. En résumé : raccourcir le tunnel de commande, magnifier l’expérience d’achat, disposer d’un arsenal d’outils de contenu pour proposer des produits exclusifs et limités dans le temps ou en direct, tout cela provoque l’achat impulsif chez le consommateur. D’un coté l’écosystème social favorise la relation des marques avec le consommateur en la rendant plus proche, plus transparente. De l’autre le consommateur, rassuré par la fiabilité de la plateforme et la variété des produits et des marques, entretenu par des contenus pour accroitre son désir, bénéficie d’une expérience d’achat rapide qui encourage sa spontanéité et donc l’achat impulsif

La transformation au social commerce

En 2021, les plateformes sociales ont mis un coup d’accélérateur sur le social commerce pour se rapprocher de véritables marketplaces. Mais de nombreuses questions essentielles demeurent. Si beaucoup de marques ne pourront se passer d’un carrefour mondial de millions de consommateurs, certains points les feront réfléchir et notamment les commissions prises au passage par les plateformes de social commerce.

Un autre point concernera l’organisation et l’intégration des flux de données dans leur système d’information, ou la cohabitation avec leur site de E-commerce pour la gestion des stocks, des commandes et des livraisons. Enfin, quelle sera la data mise à disposition en direct sur les plateformes ? Car la compréhension du comportement des consommateurs face à l’exposition de ce nouveau canal de vente sera un avantage concurrentiel majeur pour les marques.

Les applications mobiles émiettent les besoins des consommateurs, et connaissent un recul spectaculaire ces derniers mois. Et d’autre part, le trafic mobile fait désormais jeu égal avec le desktop ! 2016 semble être le tournant vers une phase de centralisation des besoins, avec comme point de mire les applications de messagerie pilotées par des robots conversationnels !

La lutte pour l’attention est plus féroce que jamais, et les  applications mobiles sont les premières à connaître une baisse d’intérêt des mobinautes qui se recentrent sur des usages mobiles plus basiques,  comme la messagerie. Sur une quinzaine d’applications installées en  moyenne, seuls cinq sont réellement utilisées tous les jours.

Les sites web aussi, déjà en recul face aux applications mobiles et  leur expérience utilisateur riche, vont devoir partager leur part de  visibilité avec ces nouveaux robots qui pourront aisément réinventer le  concept même de la foire aux questions, par exemple.

Les bots sont les nouvelles applis. Et les assistants numériques  sont des méta-apps. Dans toutes vos interactions, il y a de  l’intelligence infusée. Satya Nadella, PDG de Microsoft.

Le programme Xiaoice développé en Chine par Microsoft rencontre ainsi un succès phénoménal auprès de 40 millions de chinois depuis 2014 !

Le mécanisme de la conversation semble être devenu l’enjeu majeur des  années à venir. Un chiffre à retenir : il y a désormais plus  d’utilisateurs des applications de messagerie que celles des réseaux  sociaux ! Voyons comment les marques peuvent tirer leur épingle du jeu  avec ces discussions qui sont loin d’être du simple bavardage !

Que sont les chatbots ?

 Le chatbot est un programme connecté à une messagerie dans le  but de répondre à des interactions avec un client. Il est une version  évoluée des assistants intelligents comme Siri, Cortona et Google Now.  Il est possible de connecter directement un chatbot à plusieurs  interfaces de messageries différentes, car il suffit de lui envoyer du  texte pour obtenir une réponse. Et bientôt, via la reconnaissance  vocale, il suffira de parler !

 Pour aller plus loin encore, certains bots sont déjà imaginés pour  réunir plusieurs fonctionnalités avancées, à la manière d’un concierge  digital. On peut leur demander la réservation d’une table au restaurant, la météo de demain, la recette de la fondue au kiwi, ou directement un  produit. Les fonctionnalités e-commerce sont ensuite disponible, comme  le paiement. Il suffit de confirmer pour que l’offre soit acceptée et  payée, une alerte étant ensuite envoyée au moment de la livraison, par  exemple.

 L’exemple de WeChat

 La première grande réussite dans l’univers du business conversationnel nous vient de Chine, où Wechat a été lancé en 2011 par Tencent, le réseau social géant. Il a rapidement connu le succès avec 100  millions d’utilisateurs connectés au terme d’une année ! Au delà de la  simple messagerie, WeChat se distingue par des fonctionnalités qui en  font un véritable compagnon digital : appels vidéos, paiements,  réservation. 

Tencent annonce que près de 70% des chinois ont déjà effectué un achat en boutique sur mobile via le service WeChat Pay ! Cette plateforme de paiement a même été ouverte récemment à l’international.

La stratégie de l’unbundling, qui consiste à  concentrer des applications spécialisées dans un seul service unifié,  fait des émules et AccordHotels ou le groupe PagesJaunes ont pris cette  direction en centralisant ainsi des dizaines d’applications trop  éparpillées. Le modèle de réussite de WeChat séduit de nombreuses  marques à travers le monde.

Ce modèle est précisément celui dont s’inspire Facebook pour le développement de Messenger.

Facebook entre dans le monde des robots

L’annonce faite le 12 avril 2016 lors de la conférence « F8 » de Facebook a sérieusement changé la donne dans le petit monde de  l’intelligence artificielle et du marketing conversationnel. Mark  Zuckerberg y a en effet présenté Messenger Platform, un « bot store » où les développeurs disposent de tous les outils et APIS nécessaires pour programmer leurs propres robots.

 Une audience importante et réceptive

Facebook Messenger, c’est 900 millions d’utilisateurs  tous les mois. Un potentiel énorme qu’ont bien compris certaines marques à l’annonce de l’ouverture de son API. 

Le robot conversationnel officiel de Facebook, baptisé « M », n’a pas encore été mis en service. Il existe cependant déjà quelques robots ou « agents conversationnels » disponibles gratuitement sur Facebook. Ils sont parmi les tous  premiers qui ont vu le jour, des dizaines de milliers de robots étant en cours de développement actuellement. Nous avons testé quelques uns de  ces chatbots.

WALL STREET JOURNAL

Ne donne que des infos sur les cours de la bourse et la finance, ne connait pas ni Obama ni le président des Etats-Unis, ne donne pas de réponse à la question « Are you a robot ? », n'a aucune conversation.

TECHRUNCH

Accès aux options en tapant « Menu », ce chatbot répond à la question « Are you a robot ? », il est programmé avec des conversations bien pensées, beaucoup de questions ont été imaginées pour répondre. Répond encore beaucoup par des liens vers les articles à la manière d'un assistant. A noter qu'il continue sa recherche au fil de la conversation et peut proposer d’autres liens si pas d’autres questions.

ASSIST

Fonctionnement par guidance, avec des codes pour les réponses, un peu comme le Minitel ! Pas de conversation. Centralise plusieurs services comme un conciergerie en ligne. Réponses assez lentes. Pas de mémorisation.

HUMANI JESSIE

Un bot conversationnel pur pour le test de l'intelligence artificielle. Très écrit, de multiples scénarios ont été mis au point. Les délais d'attente sont compensés par des pauses scénarisées : un coup de fil, l'arrivée d’un café, etc … Le chatbot reprend le fil de la discussion une fois la pause passée, probablement au moment où la réponse adéquate a été trouvée. Ce robot utilise un langage familier US, et son personnage a tendance à emmener l'utilisateur surtout dans son histoire. La prise en charge des fautes est à noter. C'est de loin le chatbot le plus vivant de ce test, bien que sa conversation soit quelque peu égocentrique.

CNN

Répond uniquement par des articles produits par la châine d'infos. Pas de conversation en langage naturel pour le moment. Le chatbot de CNN fonctionne uniquement comme un moteur de recherche d’articles.

On voit clairement que pour le moment les robots les plus pratiques  manquent de convivialité, et inversement ! Un juste milieu reste à  trouver entre l’assistant virtuel qui vient en aide (recherche de  documentation) et le compagnon à qui l’on peut parler (divertissement). 

Il existe une grande marge de développement qui explique le temps  écoulé entre l’annonce du robot « M » de Facebook et sa mise en route  opérationnelle. Une immense équipe de « trainers » veille à contrôler  les réponses de cette forme d’intelligence artificielle qui est en cours de développement. Une phase de beta test d’une ampleur inégalée où de  très nombreuses interactions sont validées, améliorées, contrôlées pour  que le futur robot comprenne et réponde en « langage naturel ». 

C’est la technologie DeepText, le « moteur de compréhension de textes » qui est en charge de déceler le sens des  phrases entrées par l’utilisateur, pour comprendre son intention. Ce  programme présenté le 1er juin dernier est en cours de « nurturing », en analyse de milliers de textes publiés en 20 langues différentes. L’algorithme développé pour cette intelligence artificielle est également conçu pour associer les images avec le texte, afin de  comprendre le sens des contenus qui sont partagés. Une part de cette  intelligence doit donc pouvoir identifier le sens des images ! Le  machine learning fait partie intégrante de cette stratégie, une approche baptisée FBLearner Flow et déployée depuis 2014 pour de nombreuses  fonctionnalités du réseau social, comme le classement du newsfeed à  chaque connexion.

Les fonctionnalités Facebook Messenger

Les nombreuses mises à jour qui se sont multipliées depuis ces derniersmois ont toutes pour objectif de faire migrer un maximum d’utilisateur 
sur Messenger, y compris les usagers de Facebook qui sont plus des lecteurs de timelines. La retranscription audio, le partage de localisation (cartes), les appels vidéo, le transfert d’argent … En ajoutant des fonctionnalités toujours plus avancées à la messagerie, elle devient un outil indispensable qui recoupe de nombreuses innovations qu’intègrent des applications tierces.

Les autres types de Robots sont disponibles directement via SMS, ou via Twitter, Skype, Kik, WhatsApp … Ils font partie de ce qu’on appelle désormais les « applications transparentes » ou des meta-apps, c’est à dire des programmes qui sont connectés à une interface commune, comme par exemple Facebook Messenger.

Le conversational commerce

C’est un des enjeux majeurs des chatbots, assistants de vente capables de répondre aux questions des consommateurs.  

Pendant de nombreuses années, les profils SEO et experts en marketing web ont préconisés aux marchands de donner toutes les réponses possibles sur les fiches produits. 

Les bases de données des robots vont devoir suivre ce principe, en  développant ainsi des chatbots qui soient « incollables » sur les  fonctionnalités d’un produit. Ce type d’assistant à la vente est parfois implanté dans un mix robot/humain pour assurer la relation client de  manière semi automatisée.

Des interactions « one-to-many » aux relations « one-to-one »

Le niveau d’attention des utilisateurs sur les réseaux sociaux chute  drastiquement : 7 secondes en moyenne ! Il en va de même pour le taux  global du reach Facebook, où on constate que très peu de fans d’une page peuvent réellement lire les publications de celle-ci.

Il faut donc relancer l’attention des consommateurs, et la messagerie instantanée semble être la solution la plus adaptée !

Les messageries font clairement partie de la sphère privée. C’est  pourquoi y inviter un chatbot est un acte qui révolutionne la stratégie  de visibilité d’une marque. Le domaine de l’intime demande une approche  plus personnalisée, nourrie avec des datas que l’utilisateur apporte  lui-même au fil de l’interaction avec le programme.

L’avantage évident d’un dispositif de relations clients assisté par un chatbot, c’est de pouvoir répondre aux attentes à  n’importe quel « micro-moment » de la journée. C’est le consommateur qui est en demande d’informations, il faut construire une relation unique à partir du moment où il engage la conversation !

Depuis quelques mois déjà, on a pu remarquer que la fonctionnalité de  messagerie des pages fans (50 millions d’entreprises dans le monde)  s’est complexifiée en incitant les gestionnaires, donc les community  managers, à répondre le plus rapidement possible aux sollicitations des  utilisateurs.

On se rappelle que Twitter fait figure de précurseur dans ce type de  relations marque/consommateur, les mentions publiques permettant  d’interpeller directement les entreprises. Durant quelques courtes  années, Twitter a été considéré comme le seul canal de relation client  universel « en direct ».

Des marques de plus en plus proches

En entrant dans la sphère privée des consommateurs,  les marques vont devoir apprendre à êtres plus à l’écoute que jamais.  Avec une solide culture du content branding, une plus forte intégration  des ingénieurs dans le process de communication, et une stratégie user-centric qui cherche à faire la transparence sur l’univers de marque, les  entreprises en phase de digitalisation vont devoir apprendre à parler le même langage que leurs clients !

L’emailing est toujours au top des leviers du marketing digital : c’est tout simplement le meilleur ROI (retour sur investissement) parmi toutes les options possibles.

Pour profiter à fond des atouts de la newsletter et booster vos conversions pour cette rentrée, quelques recommandations indispensables … Voici les règles fondamentales à suivre pour optimiser le taux d’ouverture, puis de clics, de vos emailings les plus créatifs. 

Optimisez le couple expéditeur/objet 

Le nom de l’expéditeur (alias de l’email) est très important car il influe fortement sur la perception de votre message dès sa réception. Présentez votre marque de la manière la plus claire possible, pour que l’émetteur soit identifiable en un instant. Par exemple, nous pouvons utiliser le nom « Shakebiz » ou « Agence Shakebiz ». Une fois que ce nom d’expéditeur est choisi, il est primordial de le conserver et d’éviter d’en changer, pour fidéliser votre audience et l’habituer à vos envois. 

L’objet du mailing doit quant à lui donner envie d’ouvrir votre email, dans la limite de 30 caractères pour rester lisible sur les mobiles. Pour éviter d’être identifié comme spam, il existe de nombreuses règles à respecter, comme ne pas abuser des majuscules, de la ponctuation (les points d’exclamations sont à proscrire), de certains termes spécifiques comme « % » ou « gratuit » … Dans la mesure du possible, incluez un verbe d’action avec une promesse dans cet objet. Par exemple : « Profitez d’une remise immédiate sur votre abonnement » ou « Diminuez vos frais bancaires avec un bilan sans engagement » ; ces formulations simples permettent de se projeter facilement dans l’offre commerciale proposée. 

Créez un template responsive 

23% des emails sont ouverts sur un smartphone ! C’est déjà 16% de plus qu’en 2013, pour la France. Pour un affichage optimal de votre message, composer un email responsive est devenu indispensable. Dans la continuité de cette logique, il est bien entendu vivement conseillé de faire pointer les liens inclus dans l’email vers un site lui aussi optimisé pour les mobiles ! 

Personnalisez l’objet de votre mailing

Pour augmenter le taux d’ouverture, c’est la stratégie idéale : on évalue à +29% le taux de lecture d’un mailing avec un objet personnalisé. Si vous disposez de datas bien formatées issues d’une belle base de données soignée, il vous sera donc facile d’intégrer le prénom du prospect dans votre sujet, idéalement avec sa localisation : « Martin, livraison de fleurs en 24H sur Nantes pour la fêtes des mères ! » Voilà qui donne envie d’ouvrir, non ?

Vous pouvez aussi utiliser d’autres données dans le corps de votre message pour augmenter le pouvoir de persuasion de votre argumentaire. Par exemple, les données de la dernière commande dans le cadre d’un mailing de fidélisation ; « Nous espérons que vous êtes pleinement satisfait de votre Kit main libre Parrot … » « A bientôt Martin ! » 

Proposez des Call To Action pertinents 

C’est une règle d’or dans le marketing : pour que les gens effectuent une tâche, il suffit … de leur demander ! Utilisez donc des termes clairs pour diriger leur attention, et expliquez également pourquoi ils doivent effectuer telle action. Par exemple : « cliquez ici pour demander une étude gratuite » est une formulation limpide : l’internaute sait ce qu’il doit faire et ce qu’il obtiendra en échange. Keep it simple ! 

Mettez en place des landing pages dédiées

Avec un mailing personnalisé, il est bon de faire atterrir le prospect intéressé sur une page qui soit en phase avec la promesse sur laquelle il a cliqué, depuis votre email. La page où il arrivera a donc toute son importance. Elle doit rappeler le sujet d’origine, et inviter à aller plus loin. Découvrir d’autres produits, lire des articles pour approfondir l’idée, donner l’envie de visiter d’autres pages. Idéalement, il faut que la landing page affichée après un mailing permette de confirmer l’engagement du lecteur en l’invitant à effectuer une nouvelle interaction : laisser un commentaire, demander un devis, commander ! 

Optez pour des images de qualité

Allez à l’essentiel, c’est avant tout impacter par le visuel. C’est la magie du picture marketing : des mots qui en disent long dans un format court, sublimés par des photos qui suscitent l’émotion ! Une règle importante à respecter qui reste un classique dans les médias au sens large : montrer des personnes en priorité, plutôt que des objets ou des abstractions. Les gens veulent voir de l’humain d’abord ! La base à bien valider : chaque image doit être cliquable et pointer sur un lien adéquat. 

Choisissez un timing optimal

Même si tout laisse à penser que les mailings commerciaux sont envoyés jours et nuits de manière totalement compulsive, il existe plusieurs études qui permettent de choisir le meilleur créneau selon les secteurs d’activités. La fréquence d’envoi est également importante, car vous devez fixer un rendez-vous régulier tout en évitant d’être trop présent dans les messageries. Un bon rythme d’envoi se situe entre tous les 15 jours et tous les mois. Ainsi, vous réactivez la présence de votre marque et vos consommateurs ne vous oublient pas. 

Analysez les zones chaudes

Chaque lien que vous insérez dans votre mailing peut et doit être tracké. Grâce à ces données collectées au fil des clics de vos destinataires, vous disposez de précieuses informations sur les formulations qui fonctionnent, la conversion des appels à l’action, la pertinence d’un titre ou d’une image.

Personnalisez le preheader

Cette zone particulière de votre template HTML doit permettre d’imaginer la thématique abordée par votre mailing. Les messageries qui affichent cette prévisualisation vous offrent ainsi l’opportunité d’ajouter du texte visible pour votre destinataire : un texte pour l’inciter à s’engager plus … et ouvrir l’email complet ! C’est également dans cette zone où vous pouvez proposer une version « en ligne » de votre envoi. Il est aussi vivement recommandé de placer le lien de désabonnement dès le début de votre newsletter, afin de ne pas risquer que le destinataire préfère déplacer votre message dans son dossier « spam » plutôt que de trouver ce lien. 

Valorisez vos autres points de contact

Vous devez profiter de l’attention de votre audience pour leur donner de nouveaux moyens de poursuivre l’aventure numérique avec vous. Indiquer clairement vos profils sur les réseaux sociaux en fin de mailing, en incluant les logos de votre compte Twitter, votre page Facebook, votre profil LinkedIn. Avec les liens qui vont bien, pour maximiser l’impact de votre envoi. 

Offrez quelque chose d’exclusif

Les abonnés à une newsletter doivent êtres privilégiés, et il est bon de leur rappeler. Relayer la même offre que sur le site web sans y apporter la moindre valeur ajoutée retire une grande part d’intérêt à vos envois. Le mailing est un espace où vous devez faire preuve d’imagination pour fidéliser l’attention de vos consommateurs, déjà clients ou non. Offrir un bon d’achat ou la livraison gratuite, annoncez du contenu exclusif : voilà qui crée l’enchantement ! 

Utilisez le ReMarketing

Une bonne manière de relancer intelligemment vos prospects est de déployer une stratégie de remarketing au coeur de vos envois. On peut par exemple imaginer offrir un coupon de réduction aux internautes qui ont ouvert un email mais n’ont pas cliqué vers votre site. Ou segmentez vos listes d’envoi selon les centres d’intérêt détecté grâce aux liens suivis. 

Testez et auditez vos résultats

La plupart des plateformes d’emailing actuelles disposent d’outils de statistiques intégrés, qui vous donnent la possibilité d’analyser un maximum de données. Le taux d’ouverture et le taux de clics bien entendu, mais aussi les heures les plus probantes, la localisation des destinataires, etc … C’est surtout en comparant vos envois précédents entre eux que vous pourrez déceler les bonnes méthodes pour optimiser votre message en fonction de son contenu.

96% des gens quittent un site web sans avoir converti. Pas d’achat, pas de formulaire complété, ni même le moindre téléchargement. En sachant ce qu’ils n’ont pas fait, ils deviennent une cible de choix pour le remarketing !

Certains l’appellent aussi retargeting. Cibler, une deuxième fois, et davantage encore. Après avoir visité une page sur le web, des publicités pour les mêmes produits ou services s’affichent un peu partout lors des visites sur d’autres sites. Cette technique du marketing digital commence doucement à opérer une lente mutation, poussée par les usagers lassés d’êtres bombardés de messages publicitaires parfois répétitifs. Les stratégies d’approches se font plus subtiles, les rappels plus discrets. Pour les surprendre sans les agacer, jusqu’à les séduire en devançant leurs attentes … 

Le remarketing en 2015 offre des possibilités infinies pour qui veut bien prendre le temps de se pencher sur ses enjeux. La problématique de base, c’est de mettre au point une stratégie opérationnelle qui permette d’envoyer un message à un consommateur au bon moment. Car il y a d’autres alternatives aux campagnes simplistes qui poursuivent l’internaute sur tous les sites, pendant des jours entiers, en ressassant indéfiniment les mêmes rappels à l’ordre. Nous allons voir aujourd’hui les multiples approches possibles.

Le Real Time Bidding (RTB)

L’achat d’espaces publicitaire en temps réel est également lié au profil des internautes, et comprend une vaste part de programmation en rapport avec le remarketing. En effet, lors de la mise aux enchères d’un affichage, le profil de l’internaute entre en compte pour déterminer l’annonce qui remporte l’espace. La Data Management Platform (DMP) est alors indispensable pour collecter un maximum de données sur les consommateurs d’une marque.

Qu’est ce que c’est exactement la DMP ?

Il s’agit d’une application qui met en commun les données et les empreintes que les individus laissent lors de leur parcours cross canal : sur les sites web, à travers les applications mobiles ou une carte de fidélité, etc … Dans le cadre d’une stratègie e-commerce, ces données collectées sont précisément ce qu’on appelle la « Big Data » : une immense richesse ! C’est ce qu’on appelle également une approche « Customer centric » : une stratégie orientée autour d’un seul individu, centrée sur le client. La DMP, c’est donc une technologie pour unifier les données des consommateurs de manière individuelle en exploitant le maximum de données possibles, issues des multiples points de contact développés par l’annonceur.

Une DMP bien structurée doit permettre de répondre aux questions stratégiques qui suivent :

  • Qui sont les consommateurs de mon offre ?
  • Quelles sont leurs caractéristiques ?
  • Quels sont les produits les plus populaires auprès de ma cible ?
  • Quel type de message leur adresser et sur quel canal ?

Ces outils sont la plupart du temps basés sur la collecte de  cookies, qui constitue l’identifiant unique commun à plusieurs canaux  différents. Pourtant, il est loin d’être la solution idéale : facilement destructible ou inopérant, il est impossible de le suivre sur tous les  devices à la fois si l’on a pas des identifiants tiers (Facebook,  Twitter, etc …) disponibles. Le vrai gros problème avec les cookies,  c’est qu’ils ne peuvent pas êtres utilisés à travers des applications  mobiles sur les smartphones : les cookies tiers « third-party » sont bloqués par défaut sur iOs, par exemple. C’est embêtant, car la plupart des chiffres montrent  maintenant que l’on passe plus de temps à surfer sur son mobile que sur  desktop. Heureusement, des alternatives innovantes voient le jour !

Les alternatives aux cookies

On parle beaucoup de l’AdId développé par Google, ainsi que l’IDFA d’Apple. Le principe de ces deux systèmes se base sur les navigateurs mobiles  Android ou iPhone qui permettent d’attribuer un numéro unique à un  smartphone en particulier. L’idée étant qu’à un moment donné, le  mobinaute doit être identifié pour accéder aux services de l’App Store ou l’Android Market. Pour Google, comme pour des géants du web comme Facebook et Twitter, l’avantage indéniable d’avoir des données personnelles précises du coté utilisateur fera bien entendu la différence. Car une  simple adresse email a déjà beaucoup plus de valeur qu’un cookie seul,  qui doit être associé à une donnée personnelle pour ne pas rester  anonyme. On estime d’ailleurs que lors d’une connexion à un serveur web, 15% des visites environ ne transmettent pas correctement le cookie  attendu. De plus, ils sont différents selon les navigateurs utilisés sur un même poste de travail, car stockés localement par chaque navigateur  selon des méthodes différentes.

Google AdID

Cet identifiant stable dont on parle beaucoup associe la combinaison de deux outils Google : le navigateur Google Chrome et le système d’exploitation mobile Android. D’autres produits de  Google pourraient aussi êtres utilisés pour cerner l’internaute, comme  la messagerie email Gmail.   Google Chrome est désormais le navigateur  web le plus utilisé au monde.   IDFA (identifierForAdvertising) de Apple Utilisé sur les devices tournant sous iOs. Il s’agit d’un identifiant stable typique ! Il est donc très bien  implanté sur une bonne part de marché, les utilisateurs de produits  Apple !

Empreinte numérique des navigateurs web : le Canvas fingerprinting Technologie innovante déployée sur environ 5% des 100 000 sites web les plus populaires de la toile, elle exploite le composant canvas du  langage HTML5. Peu précise, elle détermine un profil  selon 3 données uniquement : les donnés du navigateur, celles du système d’exploitation, et enfin celles de la carte graphique installée sur  l’ordinateur. Niveau d’entropie : 5,7 bits. Le manque de fiabilité de  cette technique en fait une application secondaire utilisée avant tout pour combiner les informations avec d’autres données existantes.

Comment ça fonctionne ?

Grâce à un réseau de partenaires qui utilisent le système d’authentification de Tapad, contre rémunération. Au lieu de monétiser leur audience via des  publicités, ils mettent à disposition leurs données pour collecter des datas utilisateurs et les inclure dans le système de reconnaissance. Ces  partenaires bénéficient aussi de statistiques multi-devices pour suivre  le parcours de leurs visiteurs.   D’autres solutions comme Drawbridge utilisent également la géolocalisation pour déterminer si un mobinaute est la même personne que celle qui a  utilisé un ordinateur de bureau quelques heures auparavant. Le temps et  les lieux servent à affiner l’analyse, et la startup annonce 97,3 % de réussite pour détecter des consommateurs à travers leurs usages ! Chez eux, le fingerprinting identifie des configurations comme la résolution d’écran, les polices  installées, les plugins et d’autres données sur le poste du client. Les  habitudes de déplacement (mobilité) sont un facteur clé de détermination dans leur algorithme, et ont peut en effet considérer que nous sommes  régulièrement aux mêmes endroits au même moment. Après la collecte de données : stratégie !

Filtrer intelligemment les listes

A partir d’une base de cookies collectés sur l’ensemble d’un site web, ont doit déterminer des profils et des stratégies correspondantes. Autrement dit : avec une taille minimum de 100  visiteurs actifs au cours des 30 derniers jours (Adwords), il faut  constituer un volume de départ conséquent pour réussir à définir des  listes pointues d’une certaine taille. En appliquant de nombreux filtres sur la masse de cookies existants, on divise en conséquence le volume  des audiences cibles. A ce propos, on ne peut que recommander une stratégie SEO digne de ce nom pour drainer un trafic global suffisant. Notre objectif étant de re-qualifier tous les visiteurs qui n’ont pas converti lors de leur première visite.   Exploiter la durée des sessions   Pour les offres saisonnières, c’est la solution idéale ! Imaginons  que vous vendiez des articles de puériculture, des biberons, des  poussettes, tout ce qu’il faut pour bien accueillir bébé. Au rythme de  l’âge des bambins, vous pouvez réactiver les intentions d’achat  graduellement, en suivant la chronologie de l’équipement nécessaire aux  parents. Pourquoi ne pas prévoir une page où vous vendriez des tests de  grossesse ? Il y a de fortes chances que l’audience originaire de cette page produit spécifique soit disponible 8 à 9 mois plus tard quand vous leur  montrerez des publicités pour des bavoirs ! Dans le même ordre d’idée,  la plupart des sites marchands qui commercialisent des consommables  (cartouches d’encre, abonnements, « boxs ») avec une durée de vie  limitée sont susceptibles d’exploiter les options temporelles. Pour  viser une période de temps dans le futur, il suffit tout simplement de  combiner deux listes de remarketing avec des cookies  ayant des durées d’expiration différentes.   Bien au delà de la  saisonnalité, on peut aussi choisir de considérer que les utilisateurs  qui s’attardent plusieurs minutes sur une page sont particulièrement  intéressés.

La puissance des stratégies RLSA

Les campagnes « Remarketing List for Search Ads » sont particulièrement efficaces. Car elles agissent là où on ne les attend pas : dans les pages de résultats de Google ! Présentées lors d’une session de recherche, les publicités  ciblées sont adressées à des prospects qui sont dans une phase de collecte d’informations. La différence avec une campagne par mots clés  classique, c’est qu’on peut y ajouter tous les filtres disponibles via  les listes de remarketing. Par exemple, on peut choisir d’afficher des  liens sponsorisés à un internaute qui a déjà visité notre site et qui  est en train d’effectuer des recherches sur les mots clés d’un  concurrent. Cette pratique est très utilisée aux Etats-Unis, qui dispose aussi d'une culture de la publicité comparative bien ancrée.

Fidéliser les acheteurs existants

Pour un site e-commerce, on peut envisager de remercier les clients en leur offrant, quelques jours après un achat, un coupon  de réduction valable sur une certaine période. Le remarketing peut ainsi être utile pour déployer des mécanismes de fidélisation très avancés, où le consommateur final se sent libre ou non d'adhérer à votre programme.

Créer des personas

L’idée est de créer un « profil type » pour un client répondant à  certains critères particuliers : un homme entre 24 et 35 ans fan de  nouvelle technologie par exemple. Les balises de remarketing de Google peuvent collecter ces données, il suffit donc de les demander  comme critères. Une fois que la liste est établie, on peut élaborer une campagne publicitaire particulière pour ce public cible. Une bonne approche pour démarrer  dans ce type de stratégie, ce serait de faire un tour dans les données existantes déjà disponibles dans le compte Google Analytics. Ainsi, récolter les cookies qui  correspondent exactement au trafic le plus fréquent sur le site peut se  faire très facilement. A partir de là, on peut choisir d’exclure ou  inclure ces visiteurs dans une campagne pub. Si la majorité des  visiteurs du site sont des femmes de 35 à 45 ans et qu’elles affichent  en moyenne 2 pages, il peut être pertinent de cibler ces mêmes dames  ayant visité plus de 3 pages, pour viser les prospects les plus  impliqués. Parmi les données démographiques disponibles dans les datas  de Google, il y en a une qui peut être très utile à notre jolie boutique de puériculture : le statut parental ! Avec, ou sans enfants ?

Le Native Advertising

Pour faire simple, le native advertising consiste à insérer des publicités affinitaires dans le flux de contenus d’un média, ou d’un  réseau social. Les publications sponsorisées sur Facebook en sont un bon exemple : elles sont totalement intégrées au flux de nouvelles qui  constituent la timeline personnelle de chaque utilisateur du réseau  social. Ces messages sont moins intrusifs et beaucoup plus vus car ils  sont là où sont les gens : dans une quête d’information ou de  divertissement. Les médias en ligne utilisent à fond les possibilités de ces encarts publicitaires qui se présentent sous la forme de  recommandations. A la fin d’un article, vous êtes invité à poursuivre  votre lecture sur d’autres supports, des contenus taillés autour d’une  histoire de marque (brand content) ou de vos habitudes de lecture. Pour  chaque lecteur, les suggestions sont différentes, car personnalisées. Ce ciblage très précis est possible grâce aux listes de remarketing. Ces  cookies collectés puis segmentés permettent de déterminer si la personne qui consulte la page est un homme ou une femme, un jeune actif ou un  senior proche de la retraite. Les préoccupations de ces publics ne sont  pas les mêmes, il ne reste plus qu’à leur proposer les contenus les plus adaptés à leurs attentes.

Quelques exemples de campagnes Remarketing possibles

  • Afficher des publicités de sac à mains 10 jours avant la  Saint-Valentin aux hommes ayant déjà commandé une fois sur le site dans  les 6 derniers mois.
  • Afficher une publicité display pour le nouveau tome d’un livre aux  visiteurs qui ont déjà consulté la page produit du premier volume plus  de 2 minutes et qui ont mis au panier.
  • Afficher une publicité indiquant que le retrait en magasin gratuit est possible aux visiteurs qui ont déjà vu un produit et qui sont localisés dans une zone géographique précise.
  • Afficher une campagne aux internautes qui ont cliqué sur un lien dans  une mailing et qui n’ont pas visité la page panier du site.

Prêts à faire vos balises ?

Maintenant que nous avons fait le tour de quelques concepts autour des  stratégies de remarketing, il est grand temps pour vous de passer à la  phase la plus palpitante de ces expérimentations digitales dignes des  plus grands espions numériques : les tests ! En pensant d’abord aux  objectifs à réaliser pour chaque type de public, puis en constituant les audiences avec les données disponibles. Une fois les premières phases  de test passées, vous affinez le tir au fil du temps pour répondre de  mieux au mieux aux attentes de vos audiences. Pour concrétiser de  manière virtuelle ce que les gens adorent par dessus tout : qu’on les  écoute et qu’on sache les surprendre !

64% des consommateurs passent d’abord par le web avant de concrétiser un achat en magasin...

Une tendance lourde détectée par l’institut de sondages Ipsos cet hiver 2014, qui se poursuit même au delà de cette seule expérience shopping avec 43% de clients qui préfèrent ensuite donner un avis sur le web. Un commerce hybride qui illustre à merveille les enjeux du cross-canal … L’objectif pour optimiser au mieux son parcours cross-canal et être au rendez-vous avec vos clients : ne négliger aucun point de contact. Pour illustrer cette réalité concrète, voici un petit scénario qui décline le cheminement d’une internaute lambda. Il était une fois…

Mademoiselle Lambda est dans la salle d’attente de son dentiste favori où le temps s’éternise : elle consulte son compte Twitter et fait défiler les tweets de promotions des marchands qui utilisent le hashtag #Soldes à l’unisson. Là, elle découvre l’existence d’un incroyable kit magique  qui lui permet de papoter avec les copines tout en pilotant sa Twingo  menthe à l’eau. Un kit mains-libres avec un logo  d’oiseau dessus, du sans-fil cousu main. Première rencontre avec une  technologie pensée pour le bavardage automobile.

Deuxième acte. Au cours d’un dimanche ensoleillé, elle découvre que son  éternel conjoint, monsieur Lambda, a déjà entendu parler de la chose.  Son vieux copain Ratapoil vient d’en acheter un et a posté la vidéo de  démonstration concoctée par le constructeur sur son mur Facebook.  L’occasion rêvée de visionner un peu mieux le produit sous la couette,  dès ce soir, avec l’iPad. Le clip est convaincant, voilà qui suscite  l’envie.

Par la suite, le kit main libre découvert il y a peu s’affiche  un peu partout dans les espaces pubs que mademoiselle Lambda croise ici  et là quand elle navigue sur le vaste web. Maline, elle ne va pas se  laisser attraper par de simples bannières de remarketing ; elle va faire un petit tour sur un comparateur de prix, histoire de savoir quelle valeur accorder à la chose.

A cette occasion, elle découvre un bien joli site web qu’elle ne connaissait pas encore, leader des autoradios discount et autres accessoires high-tech pour les voitures. Pas totalement rassurée par cette marque alors inconnue, elle effectue quelques recherches sur Google et s’abonne à la page Facebook pour lire les commentaires des précédents clients. Des questions, des  réponses, des éloges : rassurant ! Elle aurait aussi pu faire un tour  par LinkedIn pour se faire une idée de la taille de l’entreprise qui  gère la boutique. Pour l’heure, elle a déjà franchi plusieurs étapes vers l’acte d’achat, en identifiant clairement une offre précise chez un marchand en  particulier. Cependant, ce genre de gadget n’est pas prévu au programme  du budget conjugal pour le moment. Les soldes, c’est d’abord pour de  nouveaux escarpins.

Plusieurs jours passent paisiblement, et voilà que l’idée de pouvoir  téléphoner au volant lui revient, sur une route glissante de la verte  campagne. L’occasion de faire un petit tour dans la zone commerciale du  coin pour demander à un vendeur une petite démonstration. Voir l’objet,  en vrai, le tester et le manipuler. Définitivement conquise par les fonctionnalités de l’appareil, mademoiselle Lambda pratique le showrooming avec délice : elle tourne les talons pour s’en aller chercher bonheur sur le web, en quête du meilleur prix, et, si possible, de codes promo à utiliser lors de l’achat. Quelques requêtes Google plus tard, elle  confirme son choix pour la boutique déjà repérée quelques jours plus  tôt, qui ont la bonne idée d’offrir la livraison.

Au moment de passer commande sur le site élu de son porte-monnaie, elle  opte pour la livraison dans un relais proche de son travail, pour  pouvoir réceptionner le colis à l’heure de la pause méridienne. Elle  reçoit alors un email ainsi qu’un SMS pour lui indiquer l’adresse de son point relais, une alerte pour suivre l’avancée de l’expédition.

Une fois qu’elle a déballé son kit mains libres, l’aventure ne s’arrête  pas là. Une question sur le fonctionnement du bidule reste en suspens ;  elle pose directement sa question au constructeur et à la boutique … sur Twitter !  Enchantée de la solution trouvée avec le marchand, elle finira cette  expérience sur une note enthousiaste en racontant sa satisfaction à  travers un avis sur FIA-NET !

Même un peu romancé, ce parcours du consommateur est totalement en phase avec la réalité de l’acte d’achat dans notre ère digitale.

Dans notre scénario, on voit bien que tous les acteurs du marché ciblé par notre acheteuse ont intérêt à se trouver à toutes les étapes de son parcours. La bonne offre au bon moment : ce n’est pas qu’une formule, c’est une réalité de terrain !

Une présence sur tous les canaux

Mettre en place une approche multi-canal solide, c’est la possibilité  d’accompagner vos clients tout au long de leur parcours, avec une ligne  cohérente qui renforce l’identité de votre offre et rassure. Pour faire  simple : une identité visuelle cohérente et continue, un univers de  marque consistant qui se poursuit tout le long de l’expérience. Baliser  ce parcours est essentiel. à travers une charte visuelle, des éléments  de conception du discours, et des solutions techniques adaptées à chaque canal. Sur un smartphone ou sur une tablette, les pratiques ne sont  déjà pas tout à fait identiques : il y a plusieurs publics avec leurs  différentes habitudes. Ces nouveaux supports captivent aussi leur audience via les applications mobiles qui offrent de nouvelles possibilités d'interactions. Passer d’un canal à l’autre est désormais une gymnastique fréquente, car la majorité des  gens veulent maintenant trouver une marque là où ils ont leur propre vie numérique : sur Facebook ou Twitter, sur mobile, sur Pinterest ou  Google+, dans les pages de résultats de Google, directement dans une  boutique en ville, dans la poche ou encore bien au chaud au bureau. Le cross-canal consiste à entourer pour mieux rassurer. Mais pas n’importe comment.

On voit qu’il existe de nombreuses combinaisons possibles où le client  final est en contact avec une marque. Le maître mot d’une stratégie  efficiente dans ce domaine : la personnalisation. A l’aide des données,  il faut déceler des idées pour suivre de près les consommateurs, cibler les offres et effectuer un reporting des résultats. De nombreux outils, dont Google Analytics reste le plus connu, permettent d’identifier des publics cibles pour lesquelles adapter une solution, une offre, une page précise  (landing-page) ou un message (mailing). Un senior sur une tablette ou un junior via Twitter.

Plusieurs canaux sont identifiables : les périphériques  (devices) dont les tablettes, les smartphones, les ordinateurs. A partir de l’intention d’achat, il faut guider le consommateur pour qu’il  puisse trouver toutes les informations qu’il recherche  sur le plus grand nombre de supports possibles. Ergonomie et lisibilité  sont là des atouts majeurs des interfaces que croisent ces différents publics.

Interagir puis convertir 

Pour la transformation, le fameux taux de conversion si sensible dans toute stratégie digitale, répondre aux interrogations est une règle d’or. En e-commerce, les abandons de panier sont la plupart du temps du fait d’une opacité, de quelque chose que le client n’a pas trouvé suffisamment clair. Il butine donc sur divers médiums, passant de Twitter  à la plateforme de relations clients, des forums au standard téléphonique, de la boutique à la FAQ du site marchand. En quête d’une réponse à sa question, souvent très précise, une interrogation souvent unique. Autant d’étapes possibles dans sa quête de réassurance. Toutefois, vous avez peu de temps pour convaincre ! Ce parcours à travers les multiples supports doit être fluide et permettre la collecte de données sur les clients volatiles, à l’aide d’outils comme les cartes de fidélité, la base de données constituée à partir d’un espace sécurisé (compte client), ou de simples données statistiques anonymes. L’objectif d’une stratégie de cross canal bien tournée consiste à créer une expérience d’immersion où le consommateur perçoit une plus grande valeur attribuée à la marque durant son achat, réalisée par le passage successif dans plusieurs canaux différents. Cela consiste en quelque sorte à confirmer et valider son choix en multipliant les réponses positives, comme dans notre exemple. Consolider au fil de l’expérience. L’accueil en magasin par exemple, quand il existe, doit être la prolongation parfaite de l’expérience vécue en ligne : l’internaute est le même client, l’enseigne aussi est une entité unique, avec une personnalité cohérente.

35% des clients web souhaitent une livraison en magasins (source : Altics)

Toutes les portes d’entrée vers vos produits doivent donc interagir en synergie pour apporter la plus grande lisibilité
aux consommateurs. La continuité entre les différents points d’accès
doit être évidente. Les magasins doivent ainsi refléter la réalité de
l’offre promise en ligne, aussi bien en terme de disponibilité que de
qualité perçue. Les vendeurs sont alors les acteurs du prolongement de
chaque expérience : ils sont l’interface humaine la plus apte à réaliser
le meilleur taux de transformation !

Optimiser votre présence sur tous les terrains pour faire de chacun de vos parcours cross canal une expérience riche dont vos clients se souviendront, voilà tout l’enjeu.

La dernière étude de comScore l’affirme haut et fort : en situation de mobilité, les applications mobiles natives captent l’attention. Elles sont préférées à la consultation de pages web via le navigateur embarqué.

De juin 2013 à juin 2014, le temps passé sur les applications a augmenté de 52%, là où l’usage en mode desktop progresse d’à peine 1% sur une période globale où le temps passé en ligne augmente pourtant de 24% au total. Les utilisateurs du numérique aux USA sont donc connectés plus longtemps, principalement via leurs smartphones ! Et l’usage qui porte à allonger ce temps passé en ligne, ce sont bien les applications !

Sur les smartphones, cela crève l’écran : 88% de l’activité est consacré aux applications, contre 82% sur les tablettes. Il est vrai que la consultation de services via les navigateurs reste problématique malgré tous les efforts déployés en matière de responsive web design ou autres solutions adaptatives.

Des applications douées pour le m-commerce

Selon une autre étude réalisée par Shopgate, 30% du volume total du  commerce en ligne se fera sur mobile d’ici 2015. En France, les plus  gros sites e-commerce réalisent déjà plus de 10% de leurs chiffres d’affaires sur mobiles et tablettes. La question de choisir une stratégie portée  par une application mobile native se pose désormais en terme de  priorité. Les nombreux avantages de ses applications leur permettent de  prendre de vitesse les sites marchands accessibles via navigateur. Plus  que complémentaires, elles sont en passe de devenir le mode d’accès  favori aux offres commerciales.

Une fois que l’application est téléchargée, le taux de visite comme la récurrence des retours augmentent fortement. Directement inclue dans  l’univers personnel de l’utilisateur, l’application dispose de nombreux  atouts pour accroître la fidélisation. Elle est rapide et plus facile  d’accès, l’interface par icône ayant réussi à séduire là où les favoris  des navigateurs ont toujours échoué. Des avantages que les sites web  classiques ont bien du mal à imiter malgré l’utilisation du responsive web design.

Autre réalité concrète : 47% des clients m-commerce veulent un temps de chargement rapide, inférieur à 2 secondes. La lenteur constitue un réel frein à l’achat.  En responsive, la multiplicité des configurations prise en charges et  les dimensions même des images souvent mal optimisées freinent cette  rapidité. La navigation y est également peu adaptée aux usages mobiles,  et consiste d'ailleurs souvent à singer l'ergonomie des applications  elles-même, comme par exemple l'usage fréquent du "burger" pour les  menus.

Les applications permettent beaucoup plus d’interactions avec les  utilisateurs, comme l’envoi d’offres promo via les notifications Push,  par exemple. En accédant à l'appareil photo du smartphone, elles peuvent personnaliser un produit ou scanner un QR Code, choisir une couleur, identifier un objet aperçu  dans une vitrine. Dans le cadre d'une stratégie pour accompagner le showrooming elle peut identifier des clients via la géolocalisation à l'approche  d'une boutique physique. Le smartphone peut alors recevoir un SMS dès  qu'un utilisateur de l'application est à proximité d'un magasin. Les  apps offrent la persistance des connexions qui fluidifient énormément  l’accès aux contenus personnalisés et engagent à livrer des données  personnelles plus facilement. Elles sont disponibles hors-ligne,  toujours accessibles et peuvent stocker des informations localement.  L’appropriation de ces applis comme de véritables assistants de vie  numériques les rendent facilement indispensables au quotidien. Un aspect qui favorise bien entendu la fidélisation des consommateurs, ce qu’ont  bien compris les grands acteurs de la distribution.

Toutes ces avancées technologiques vont dans le même sens : jouer la  proximité avec le propriétaire du smartphone, lui permettre une  expérience utilisateur unique car tournée vers son propre univers. Reste que pour engager une véritable relation de confiance avec les  consommateurs, les commerçants doivent focaliser leur efforts sur deux points : rendre leur application visible et l’adapter continuellement aux attentes du public comme aux nouveautés techniques. La créativité et la réputation d’une marque semblent ainsi redevenir des valeurs sûres pour se positionner dans l’univers des applications.

64% des internautes préfèrent voir ou manipuler le produit avant de l’acheter. Un chiffre assez spectaculaire qui illustre un des principaux freins à l’achat rencontrés par les boutiques en ligne...    

En effet des études montrent que les ventes sur internet sont dynamisées dès lors qu'il y a plus d'interactivité et d'informations visuelles sur le produit. Pourtant les fonctionnalités proposées par la plupart des CMS ecommerce ne permettent pas de zoomer profondément sur les photos produits et donc ne répondent pas aux attentes des utilisateurs qui souhaitent percevoir le produit dans ces moindres détails avant de l‘acheter. Une exigence indispensable, en particulier dans les domaines de la décoration et de la mode où les finitions, matières et design sont au coeur de la valorisation du produit.

En travaillant sur cette problématique, l'agence Shakebiz a mis en place sur des boutiques Magento et Prestashop une fonctionnalité «MEGAZOOM» offrant une immersion totale dans le produit. L'objectif est de proposer une expérience utilisateur enrichie : manipuler le produit jusqu’au moindre détail, parcourir toutes les déclinaisons produits et ajouter au panier dans un environnement "plein écran". Une navigation et une mise en scène globale de la fiche produit en html5 compatible tablette qui rassure, favorise la satisfaction client et donc l’achat. Si cette solution exige d'avoir des photos de bonne qualité, elle est une alternative plus rapide à mettre en œuvre que le 360° ou la vidéo. Un
outil efficace qui augmente le taux de conversion et permet de réduire un des principaux freins à l’achat en ligne.