Parmi tous les outils digitaux mis à la disposition des entreprises pour monétiser leurs offres, la vidéo est sans doute la plus efficace à ce jour. Fille de son temps, la vidéo rencontre aujourd’hui le public avec lequel elle a grandi. Déjà en 2015, 58% des internautes regardaient des vidéos en ligne (source : Think with Google) et nombre de digital natives sont aujourd’hui de jeunes consommateurs. Tendance lourde du digital selon Cisco, la vidéo devrait ainsi représenter 82% du trafic mondial sur Internet d’ici 2021. Sandvine indique d’ailleurs que YouTube seul truste déjà 35% du trafic internet !
Nous vivons l’ère de la rapidité. Entre buzz et hype, nous assistons sans cesse à l’apparition et au développement rapide de nouveaux modes de consommation, tous liés à l’utilisation de plus en plus massive du mobile et des réseaux sociaux. Pour se faire une idée de l’ampleur du phénomène, rappelons que le volume de données mobiles consommées en France est passé de 0,09 à 2,2 exaoctets (soit 220 millions de gigabits…) entre 2012 et 2017, tandis que l’ARPEC indique qu'à la même période près de 60% de la population était inscrite sur un ou plusieurs réseaux sociaux. Au niveau mondial, Facebook seul accueille quotidiennement 1,09 milliard d’utilisateurs mobiles, soit 92% de ses inscrits… Optimiser son contenu pour ce média n’est donc plus important : c’est devenu vital. Or, dans l’univers mobile comme ailleurs, la vidéo est, de loin, le média de prédilection. Les récents changements dans l’algorithme de classement des vidéos du réseau de Mark Zuckerberg en témoignent, s’il était besoin.
Contenu star, la vidéo constitue aujourd’hui une véritable opportunité pour les marques sur le web. Avec des formats plus interactifs associés à une meilleure expérience utilisateur, elle permet en effet mieux qu’aucun autre média de booster :
La data est, sur ce point, sans appel. Selon l’étude menée par Animoto :
Mais pour dépasser le stade du constat et aller plus loin que les promesses marketing, il faut s’approprier le sujet, en comprendre le contexte et en évaluer les enjeux. Shakebiz vous propose donc de réaliser un plan large sur la question, en développant l’impact que la vidéo peut avoir, tant en terme de stratégie de marque que d’engagement avant d’opérer un zoom sur l’émergence des nouveaux formats… Parmi lesquels le révolutionnaire format vertical.
Considérée comme une composante à part entière du Brand Content, la vidéo peut s’avérer précieuse lorsqu’elle est mise au service de la stratégie de marque. Car dans l’environnement ultra concurrentiel dans lequel elles évoluent, les marques luttent pour captiver et séduire leurs publics. Relever ce défi passe notamment par la capacité à s’inscrire dans une dynamique créative qui nourrit positivement l’univers de la marque, lui donnant chair au travers d’un contenu riche. Ces aspects essentiels, porteurs de sens, sont aujourd’hui parfaitement accessibles par la réalisation de contenus vidéos impactants. La vidéo constitue un point d’entrée d’autant plus essentiel en matière de storytelling que l’on sait que si l’on retient 20% de ce qu’on lit, ce que l’on voit et entend est retenu à plus de 70%. Ainsi une vidéo capable de raconter efficacement l’histoire d’une marque ou d’un produit crée un lien unique avec le consommateur. Les images véhiculent plus aisément l’émotion et les neurosciences démontrent que l’empathie créée par une marque favorise l’assimilation, laquelle est un facteur déterminant pour la conversion client. Ainsi, 68% des personnes qui retrouvent une ou plusieurs de leurs valeurs personnelles dans un service ou produit seront prêts à payer plus cher. Notons par ailleurs que :
À l’heure où les réseaux sociaux sont rois, la vidéo voit émerger de nouveaux formats beaucoup plus interactifs, dont la plupart trouvent leur source sur les plateformes sociales.
Vidéos à la Brut, formats carrés, sous titres… Ces nouveaux formats qui impliquent davantage l’audience invitent à une réelle expérience utilisateur digitale et développent considérablement l’engagement. Parmi ces derniers, on pourra remarquer :
Interviews, webseries, tutoriels… On ne manque pas de formats vidéos qui permettent d’impliquer la communauté et de communiquer de façon ludique. Au final, les marques disposent d’un large panel de formats interactifs grâce auxquels elles peuvent construire de vraies stratégies d’engagement.
Fut un temps où ne pas pivoter son smartphone à l’horizontale pour faire une vidéo déclenchait invariablement des hochements de têtes désolés… Cette époque est révolue. La montée en puissance des stories portées par le pionnier Snapchat, suivi par Instagram de même qu’IGTV, le récent diffuseur de contenu videos en format vertical d’Instagram, ont popularisé la chose, la faisant entrer dans les habitudes des utilisateurs. Écran de cinéma, télévision, ordinateur sont depuis toujours des dispositifs horizontaux, dont la principale (sinon la seule) évolution en 50 ans a été de passer du 4:3 au 16:9. L’arrivée du smartphone dans notre quotidien bouleverse la donne.
Aujourd’hui, nous utilisons notre mobile verticalement 94% du temps (source : MOVR Mobile Overview Report). Si l’on ajoute à cela le fait que 62% des vidéos ont été vues sur mobile en 2018 (source : Ooyala) on comprend aisément que les créateurs de vidéos sont amenés, de facto à s’approprier ce nouveau format. Une récente étude des plateformes Buffer et Animoto sur l’efficacité des vidéos selon leur format, démontre que les vidéos carrées l’emportaient sur les vidéos horizontales en termes d’engagement. Pourquoi ? La réponse est simple : la vidéo carrée couvre 78% d’écran en plus, ce qui la rend à la fois plus attrayante, plus efficace et plus facile à regarder. Et on ne parle là que d’un format carré… Imaginez l’impact d’un format vertical, parfaitement adapté aux écrans mobiles…
Plus qu’une tendance, le passage aux vidéos verticales donne un nouvel élan aux campagnes marketing en termes de rentabilité. Le CPC (coût-par-clic) d’une vidéo verticale est 26 à 38% moins élevé que celui d’une vidéo carrée sur Facebook comme le démontre le graphique ci-dessous :
Il en est de même avec les nouveaux formats vidéos. Vertical ou carré, il faut pouvoir s’adapter. Les outils professionnels n’existent pas encore, mais la vague des Smartphones couplée à l’amélioration permanente des capteurs et des technologies de l’image force la généralisation de ces formats qui vont à l’encontre de toutes les normes en matière d’écran… Lesquelles heurtent de plein fouet les usages actuels. Nous sommes donc à l’aube d’une véritable “Display Revolution” (révolution de l’affichage) dont les effets à moyen et long termes sont encore flous. Car même si le Vertical Film Festival (VFF) existe depuis 2014, le moins qu’on puisse dire est qu’il est très confidentiel. Ces nouveaux formats impliquent de repenser la réalisation des vidéos, mais aussi la structure de leur contenu. Peut-on raconter la même histoire à l’horizontale et à la verticale ? Souvenons-nous de la différence de perception entre le 4:3 et le 16:9, qui nous faisait passer d’un huis-clos aux grands espaces de l’ouest américain, encadrés de bandes noires.
Nouveaux canaux de diffusion et nouveaux formats constituent autant d’opportunités d’interaction pour les marques. Dans un environnement où toutes rivalisent de présence, l’originalité est un atout pour créer un univers de marque fort, auquel les consommateurs auront envie d’adhérer. Dans ce cadre, innover est essentiel. Casser les codes en adoptant une approche disruptive, apporter une vision nouvelle de la vidéo et de ses contenus est une manière efficace d’attirer l’attention.
La vidéo verticale constitue aujourd’hui un moyen pour les entreprises de partager leurs histoires de manière plus immersive. Si vous venez de finir votre transition des videos horizontales aux vidéos carrés, ne perdez pas le fil et pensez aux vidéos verticales. Et si vous n’avez pas commencé… C’est le moment de vous y mettre !
On vous aide ?