Le terme d’influenceur, ça vous parle ? Nés avec l’avènement des blogs dans les années 90 et plus récemment des réseaux sociaux, les influenceurs sont aujourd’hui les intermédiaires indispensables des marques dans le cadre d’une opération marketing. Créateurs d’opinions et sources d’inspiration pour leur communauté, ils influencent considérablement le comportement d’achat. Mais qui sont-ils concrètement ? Quel est leur rôle dans un monde qui laisse de plus en plus de place au virtuel ? Comment les marques en font-elles un business juteux ?
D’après l’étude REECH 2019, "les influenceurs et les marques”, 60% des influenceurs ont entre 19 et 30 ans. Une génération de Millenials à l’aise avec le digital. Pour la majorité d’entre-eux, Instagram est leur réseau de prédilection pour développer leur communauté. Avec un taux d’engagement de 72%, Instagram devance Facebook, YouTube et les blogs. Concernant leur nombre d’abonnés ? 82% des influenceurs ont entre 1k et 50K d’abonnés. Quant à ceux au-delà de cette limite, 50% d’entre eux ont plus de 4 ans d’ancienneté sur les réseaux sociaux, le temps nécessaire à la construction d’une image de marque solide. Enfin le lifestyle s’avère être l’un des thèmes les plus abordés pour 40% d’entre eux ! L’influenceur aime partager sa manière de vivre, d’être et de penser. Et les marques dans tout ça ? Très à l’écoute des Millenials, elles sont de plus en plus nombreuses à faire appel à des influenceurs et à se positionner sur ce marché en expansion. Placements de produits, partage de codes promos, création de jeux-concours, tutoriels… Les partenariats ont le vent en poupe en 2019 ! Ainsi, 86% des influenceurs ont déjà fait un partenariat avec une marque, notamment par le biais d’Instagram et des blogs. Le but de la démarche ? Fédérer le plus grand nombre de consommateurs pour les amener à consommer (sans modération).
Néanmoins, les influenceurs restent transparents à 96% envers leur communauté à propos des partenariats. Une façon intelligente de conserver une certaine crédibilité. Mais alors, qu’ont-ils réellement à gagner dans tout ça ? Outre le fait qu’ils apprécient le produit qu’ils mettent en valeur sur leur compte, c’est la rémunération qui entre en jeu. Même si elle reste inférieure à 500 euros pour 87% d’entre eux, une petite poignée d’influenceurs peut espérer percevoir plus de 20 000 euros. Un revenu considérable leur permettant parfois d’en faire leur activité principale. Influenceur, un métier d’avenir ? En tout cas, ce job a tous les atouts pour en faire rêver plus d’un(e).
Dans une société qui fait la part belle à l’hyper-connexion et aux écrans, la vidéo s’est imposée comme étant le format-star plébiscité notamment par les jeunes générations friandes de nouvelles technologies. Cet engouement a d’abord gagné la Génération Y, plus communément nommée Millenials, regroupant les personnes âgées de 18 à 35 ans, puis leurs descendants, la Génération Z. Ces jeunes générations possèdent toutes les deux un point commun : elles sont victimes d’une addiction à tout ce qui gravite autour du web, et principalement aux réseaux sociaux. Néanmoins, les habitudes de consommation diffèrent sensiblement entre ces deux générations. Les études ont montré que la “Gen Z” passerait 3h25 de son temps à regarder des vidéos contre 2h30 pour leurs aînés. En outre, YouTube est élu plateforme préférée des Gen Z, tandis que les Millenials restent fidèles à Facebook.
D’après une enquête Wibbitz, Facebook détient la place de meilleure plateforme d’actualité. Les jeunes aiment se tenir informés des faits divers via ce média social, aux dépens de la télévision qui a de moins en moins la cote ces dernières années. YouTube, plébiscité par les vidéastes, est quant à lui destiné davantage au divertissement et aux contenus didactiques. Quid de la publicité vidéo ? Celle-ci n’est pas forcément mal perçue par les Gens Z et les Millenials. Elle est par ailleurs d’autant plus appréciée sur les réseaux sociaux. La vidéo s’est imposée comme étant le format le plus engageant et c’est une opportunité à saisir pour les marques faisant preuve de créativité pour séduire les internautes.
Après Twitter, Facebook ou WhatsApp c’est à Instagram de rejoindre la liste des réseaux sociaux compatibles avec Netflix. Très populaire du grand public, le leader de diffusion de films et séries en streaming propose de partager ses contenus via Instagram Stories. Elle n’est pour l’instant accessible qu’aux utilisateurs de l’application sur IOS. Chaque utilisateur de l’application mobile Netflix peut désormais partager la série de son choix dans sa story Instagram. Et la démarche est très simple ! On sait que Spotify, l’application de streaming audio, offre déjà la possibilité de partager la musique de son choix via les stories. Nous ne sommes donc pas très surpris que le géant américain fasse la même chose dans la mesure où les amis et/ou les proches sont, la plupart du temps, les meilleurs prescripteurs pour le choix d’une série TV. Il s’agit là d’un choix stratégique et judicieux opéré par Netflix, pour le plus grand plaisir de ses fans !
C’est un changement assez surprenant que s’apprête à effectuer Snapchat. Alors que l’un de ses points forts, depuis son lancement en 2011, est le partage de contenus éphémères, la plateforme souhaite changer son mode opératoire. En effet, les dirigeants aimeraient que les contenus publiés par les utilisateurs dans leur stories puissent être consultables sur une longue durée. Mais pas de panique ! Il s’agit là d’un changement sans trop de conséquences. Les snaps envoyés à vos contacts seront toujours éphémères. Par ailleurs, si le changement se mettait en place, vous pourrez toujours supprimer les messages de votre story manuellement. Il s’agit là, pour Snapchat, d’une manière stratégique de se réinventer en empruntant un virage intéressant car la diffusion d’un contenu longue durée pourrait lui permettre de se distinguer de Facebook, qui propose également des format de stories de 24h. Ce changement, visant à soutenir sa croissance en termes de revenus est, certes risqué, mais très astucieux : cela représente un bon moyen d’augmenter ses partenariats médiatiques.
Face aux possibilités infinies qu’offrent les nouvelles technologies, la digitalisation de tâches toujours plus automatisées est crainte par les salariés. Il s’agit là d’une peur légitime : celle que leur travail soit remplacé par un robot. Les community managers et les conseillers en SAV sont amenés à être les plus touchés par ce phénomène. Cela s’explique de part la nature de leur travail et des compétences nécessaires à la réalisation des tâches du quotidien dans ces métiers. Mais quand on sait que 33 000 chatbots ont vu le jour depuis 2016 et que 55% des internautes utilisent la messagerie instantanée tous les jours, l’utilisation des chatbots semble être une évolution inévitable.
Les chatbots, ou agents conversationnels, ont cependant un rôle très positif dans la relation client. Ces derniers peuvent être utilisés pour fournir des informations en temps réel de manière plus interactive que d’autres canaux. Le chatbot peut donc devenir un partenaire stratégique dans le quotidien des professionnels. D’ailleurs 38% des marques françaises y ont déjà eu recours. Il présente de nombreux avantages dans le cadre d’une stratégie de marque. À l’heure où 27% des consommateurs estiment que les services clients ne répondent pas efficacement à leurs attentes, un chatbot permet d’apporter une réponse immédiate aux internautes en étant disponible même en dehors des horaires de bureau, de jour comme de nuit.
D’après une étude de Desk.com, daté de 2017, 80% des 16-30 ans rechignent à contacter un service client par téléphone et plus de 22% d’entre eux entrent en contact avec les entreprises via les réseaux sociaux pour une réponse rapide. Sachant que, sans cela, 52% renoncent à leur achat la présence des chatbots sur les réseaux sociaux apparait donc comme une aubaine. Utilisés pour conseiller, renseigner ou aiguiller, les chatbots offrent, en plus d’une réponse instantanée, l’opportunité de développer le “commerce conversationnel”. Ils proposent à l’internaute des conseils personnalisés, à l’instar d’un “personal shopper”. Cette fonction peut être enrichie par l’ajout d’un achat intégré in-bot qui permettrait au robot de reconnaitre instantanément des images et de retrouver le produit correspondant. Des avantages non négligeables quand 47% des utilisateurs se disent prêt à acheter des produits directement via un chatbot. Ces derniers se destinent à être le futur des relations clients : d’après une étude Gartner, près de 85% des CRM seront assurées par une intelligence artificielle d’ici 2020. De plus, les chatbots sont facilement accessibles car ils fonctionnent sur tous types de supports : mobile, tablette, desktop, mais également via les réseaux sociaux, comme sur site web. On les retrouve aussi avec les assistants vocaux (Alexa et GoogleHome), très en vogue ces dernières années. Enfin, il peut être multilingue et s’adapter à un grand nombre d’interlocuteurs. Une technologie qui présente de nombreux atouts, tant pour les entreprises que les consommateurs.